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L'objectif de ce Blog est de familiariser les internautes motivés par l'aventure intellectuelle multipôle avec une culture du XXIème siècle que nous contribuons tous à créer. Elle s'annonce riche d'intelligences et de connaissances dans tous les domaines aussi bien en Physique quantique qu'en Méta-Physique, en Biologie génétique qu'en Astronomie...


A ce jour, les Communications qui forment l'ensemble du Cantique des Quanta sont diffusées exclusivement sur le Net afin de partager avec le plus grand nombre les nouvelles théories des Chercheurs ainsi que les multiples avancées des connaissances. L'accès aux textes est donc libre et gratuit. Dans le respect des droits de chacun, merci de mentionner la source : © Claude Khal.

Le sommaire complet des 14 Communications est enfin diffusé. Merci de lui accorder votre attention. Pour télécharger les Communications, rendez-vous à la rubrique PAGES pour l'introduction "Historique(s)" et "Repérages" et à la rubrique Feuilleter et Télécharger en PDF pour les autres communications.


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4 - Le Naturalisme Quantique

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LE NATURALISME QUANTIQUE
CULTURE DE LA CIVILISATION DU XXIème SIÈCLE
Sommes-nous aux abords de l'âge de la lumière ? Notre nouveau naturalisme vitaliste va-t-il réussir à décrire la réalité de l'être ? La description de la réalité physique est loin d'être complète. Les différentes approches ontologiques et phénoménologiques n'ont pas épuisé la compréhension des lois qui régissent l'univers. Nous ne connaissons pas toutes les règles du jeu et bien des cartes restent à distribuer. Evitons, néanmoins, l'éparpillement en querelles de mots et les spéculations illimitées sur le sens du vent.
Le déterminisme causal mérite d'être approfondi, ses variations d'état, tout comme les phénomènes de seuil, à l'orée des mutations. La dynamique quantique apporte une réponse innovante intégrée dans une cohérence conceptuelle et un formalisme nouveau. Elle canaliserait l'exercice d'une pensée ouverte sur un « système du monde »20 mieux compris, sans pour autant fétichiser ni des auteurs mythiques ni leurs théories. Il s'agit, en effet, de ne pas s'interdire d'aller plus loin et vers d'autres voies, à travers, par exemple, des ateliers de recherche, des écoles polytechniques et des universités ouvertes. Nous en formulerons le projet par ailleurs.
Cette démarche de culture pense chaque entité existante ou « étant »21 comme un processus de relations en devenir constant, renouvelées dans leur permanence solidaire, ou bien innovantes et aventureuses. L'armature quantique élémentaire ouvre un champ sémantique substantiel souvent inédit. L'ingénierie de l'être s'ordonne à des logiques d'inclusion opératoires que découvrent sans cesse les scientifiques et qu'intègrent les philosophes, tels que Stéphane Lupasco ou Edgar Morin, pour étayer et développer l'entrelacs de leurs théories. Des perspectives radicales se dégagent. La ligne d'horizon s'éloigne en même temps que se déplace le point de fuite.
Dans nos règles de méthode, aborder l'analyse d'un dessein propre à chaque entité et l'investir dans un dessein partagé plus général nous semble incontournable. Le projet de tout sujet, avons-nous dit à propos de la métaphore chorégraphique, annonce les liens organiques de complémentarité et de réciprocité à nouer pour organiser un devenir singulier. Celui-ci n'est pas cloisonné. Il s'exprime dans le cadre du devenir d'autres projets, qu'ils soient coordonnés ou antagonistes. Cet ensemble de projets s'intègre dans un devenir plus global – dont le sens, du reste, nous échappe.
Allons-nous, par exemple, à partir de la noosphère22, vers un point Oméga tel que défini par Teilhard de Chardin ? Quelle est la part de hasard dans la poursuite de finalités souvent divergentes ? D'Héraclite à Platon, d'Augustin d'Hippone à Spinoza, Leibniz et Søren Kierkegaard, d'Edmund Husserl à Whitehead et Heidegger, les questions trouvent des réponses qui posent d'autres questions... Nous n'échapperons pas à cette règle. Dans nos prolégomènes, comme dans nos communications diverses, nous n'hésitons pas à provoquer des questions aussi bien d'ordre philosophique que scientifique et à convoquer des réponses qui nous semblent pertinentes.
En décloisonnant autant que possible les sujets de recherche les plus vastes, nous avons essayé de former un socle commun de connaissances basé sur une approche naturaliste pluri-disciplinaire. Nous nous sommes impliqués dans ce que nous appelons de tous nos vœux une culture générale partagée qui sera celle du XXIème siècle. Une culture novale ouverte à la recherche exploratoire de nouvelles voies portant une exigence de cohérences nouvelles. Une culture qui procède du lien nouveau liant les connaissances entre elles dans le projet de tenter de les renouveler et d'en étendre l'acquisition en formant à d'autres disciplines des scientifiques confirmés dans leur expérience propre aussi bien que des autodidactes23 mus par l'amour du vrai, la curiosité et la passion de la recherche portés par la volonté de comprendre le monde, au-delà des relations traditionnelles d'autorité, des querelles et des rivalités intellectuelles concurrentes, sinon contradictoires24. D'autant plus que sont immenses les possibilités offertes aujourd'hui par l'internet à rechercher les informations les plus pointues, à tenter de les valider, puis à les synthétiser, et à faire ainsi émerger un nouvel esprit scientifique, une nouvelle culture...
Les fonctions de vérité telles que les considérait Bertrand Russel dans leur logique simple, malgré leur complexité, doivent guider les intelligences à surmonter leurs querelles notamment religieuses et à rechercher les fondamentaux au-delà de tous les clivages. Sans pour autant sacrifier à une synthèse descriptive qui serait notoirement insuffisante ou en esquiver les difficultés de sa formulation. Le rasoir d'Ockham, illustré par la théière de Russel, postule la simplicité dans la modélisation de la réalité, sous réserve que l'illustration qui en est faite soit suffisamment éclairée. Le lac des signes25 entrelace découvertes décisives et changements d'époque...
Science et philosophie ne font qu'un en réalité. Science et philosophie dans le sens le plus général des deux termes. La synonymie en a été traditionnellement exprimée depuis les présocratiques et les pythagoriciens, les savants arabes et andalous, jusqu'à nous en passant par Descartes, Galilée, Newton et Leibniz. Même si les deux démarches aujourd'hui semblent irréductibles et diverger quant à leurs méthodes, notamment techniciennes, expérimentales et statistiques. Elles sont distinctes, en effet, mais non séparées. La science interroge et analyse le détail et la philosophie construit des synthèses, toutes deux liées par la recherche continue des fondamentaux. Le savoir ne peut pas s'atomiser en spécialités qui resteraient autonomes et rivales, alors que la compréhension du monde moderne implique nécessairement des passerelles entre les différentes branches de la connaissance. Les connexions, les recoupements, les échanges réciproques26 et les influences sont riches d'enseignements théoriques et conceptuels. Le laboratoire du futur devra en tenir compte sans ambiguïté.
Nos communications, par conséquent, prennent des formes différentes d'expression selon les différentes disciplines existant dans le monde du savoir. Un modèle quantique unique, une axiomatique homogène, une descriptive naturaliste fondamentale transdisciplinaire, telle que l'architecture chorégraphique que nous avons pris pour modèle, vont nous guider afin de mieux comprendre – c'est la joie de penser – aussi bien les sciences de la nature comme l'astronomie et la cosmologie, la physique, la chimie ou la biologie que les sciences de l'homme. Le langage de notre temps est, sans conteste, celui de la science. Son émergence, à partir de démonstrations convaincantes, a abouti à la constitution d'un corps de connaissances de plus en plus fondés sur un discours logicien et des modélisations de plus en plus précises.
Notre modèle théorique va tenter, à son tour, de catalyser les recherches dans les disciplines les plus diverses. Son socle encyclopédique, par ses restructurations thématiques, et sans jamais prétendre être élitiste, inspirera, nous en sommes persuadés, la pensée de l'avenir. Aux chercheurs, quel que soit leur domaine de prédilection, de valider notre modèle par les résultats de leurs recherches ou d'en invalider la totalité ou certains aspects. Notre hypothèse est un fil conducteur qui pourrait orienter les recherches dont les conclusions pourraient être conformes au modèle que nous avons décrit, ou bien différentes. Se poserait alors la question de la reformulation et de l'évolution du modèle d'origine.
Dans les communications qui suivent, se dessineront, espérons-le, les bases de ce que sera une culture générale du XXIème siècle. Ses conséquences ? Un homme augmenté de l'intelligence de l'être, de l'intelligence d'être.
Claude Khal
Mars 2012

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