COMMUNICATION
XIV
PHYSIOLOGIE
ET CROISSANCE
DU BIOTYPE HUMAIN
SOMMAIRE de la Communication
XIV
1
- Le SOMA (Physiologie)
A
- Organigramme des relations physiologiques B
- Les fonctions de relation
1)-
L'équipement relationnel
a/-
L'équipement sensoriel
b/-
Les systèmes nerveux racinaires et la circulation des énergies
c/-
L'équipement moteur
2)-
Le système endocrinien
C
- Les fonctions de nutrition D
- La surface cutanée
1)-
Le plasmoderme 2)-
Les somatotypes
2
- La croissance
A
- La croissance B
- Les cycles de croissance
C
- La sénescence entropique
3
- Les rythmes biologiques
A
- Les périodicités chronospatiales B
- Leurs influences
Conclusion
: Synthèse et ouverture
4
- L'être humain
A
- Fondements de la spécificité bio-psycho-sociologique
(innée et acquise)
B
- L'Homme-culturel : De la jungle au jardin
C
- De l'animal à l'animan L'Homme-poète
et l'Homme-artiste
Postface
LIENS
pour aller plus loin
XIV - 1 - LE SOMA
(PHYSIOLOGIE)
XIV - 1 - A -
L'organigramme
Toutes
les cellules d'un organisme, toutes les fonctions métaboliques, tous
les systèmes travaillent en synergie, coordonnant leurs voies en
fonction de l'apport énergétique du milieu. Tous les systèmes,
tous les organes accomplissant chacun une fonction déterminée, se
régissent mutuellement. L'ensemble qu'ils forment est tout un
univers d'où l'arbitraire est exclu. Tout travaille sans incertitude
dans cette confédération d'éléments aux intelligences exactement
adaptées à leurs fonctions spécifiques au sein de la communauté.
Et tous les travaux convergent vers un but unique. Car tous les
éléments ont la conscience de ce but.
Nous
schématiserons les fonctions de relation et de nutrition gouvernant
tous les mécanismes physiologiques par l'organigramme suivant qui
explicite les chaînes d'harmonie, la haute coordination de
l'ensemble. Les 3 organes principaux uniques et doubles, l'ensemble
cervical, l'ensemble cardio-pulmonaire et l'ensemble génital,
s'équilibrent et se coordonnent : Ils forment l'axe de la balance
somatique. (Figure 195)
Remarquons :
1/- Les trois uniques doubles : le 1, le 6 et le 9.
2/- Les fonctions dans l'ensemble sont reliées par 22 canaux relationnels.
3/- Le sens du courant supra-luminal est défini par le passage à travers les fonctions successivement de 1 à 10. Ce flux prend une allure spirale.
Remarquons :
1/- Les trois uniques doubles : le 1, le 6 et le 9.
2/- Les fonctions dans l'ensemble sont reliées par 22 canaux relationnels.
3/- Le sens du courant supra-luminal est défini par le passage à travers les fonctions successivement de 1 à 10. Ce flux prend une allure spirale.
(Les figures mentionnées dans le
texte n'apparaîtront, pour des raisons techniques, que dans les versions
en PDF téléchargeables. Veuillez vous y référer.)
XIV - 1 - B - Les fonctions de relation ou les fonctions d'adaptation
Elles regroupent tous les organes
d'échange.
1)- L'équipement relationnel regroupe :
a)- l'équipement sensoriel (cutané, organes extéro-réceptifs ou extéroceptifs) qui informe des variations du milieu extérieur;
b)- les systèmes nerveux qui coordonnent les ressources de l'ensemble en vue de la réponse la plus adaptée;
et c)- l'équipement moteur, neuro-musculaire et endocrine (les organes hormonogènes.)
a)- l'équipement sensoriel (cutané, organes extéro-réceptifs ou extéroceptifs) qui informe des variations du milieu extérieur;
b)- les systèmes nerveux qui coordonnent les ressources de l'ensemble en vue de la réponse la plus adaptée;
et c)- l'équipement moteur, neuro-musculaire et endocrine (les organes hormonogènes.)
A)- L'équipement sensoriel
(les organes extéroceptifs).
Il informe des variations du milieu
ambiant. Il regroupe les éléments récepteurs à contact ou à
distance. Tous les organes des sens, tous rigoureusement spécialisés,
assurent la meilleure réceptivité possible des différences de
potentiel vibrationnel alterné et la transformation adaptée des
informations recueillies. Leurs sites sont spécifiques dans la
topographie générale de l'ensemble somatique.
1/- Les récepteurs à contact ou les organes des sens limités à l'espace immédiat sont les organes de la sensibilité tactile (cutanée), du goût et de l'olfaction.
1/- Les récepteurs à contact ou les organes des sens limités à l'espace immédiat sont les organes de la sensibilité tactile (cutanée), du goût et de l'olfaction.
a/-
La sensibilité tactile épidermique s'exprime par l'appréciation
des formes, du volume, du poids, de la chaleur, suivant la pression
exercée sur la peau. A des excitations différentes, des sensations
différentes. Les points de tact, les récepteurs cutanés, sont de
densité variable. La sensibilité tactile la plus grande est
localisée dans les zones sexuelles, érotiques et de projection. Les
récepteurs thermiques du froid sont en surface. Ceux du chaud sont
en profondeur du derme.
b/-
la sensibilité gustative : Les récepteurs de la sensibilité
gustative sont des bourgeons, les papilles gustatives, situés à la
surface de la langue, sur des aires bien précises. Ces aires
distinctes sont sensibles à quatre saveurs fondamentales, le sucré,
l'acide, l'amer et le salé. L'aire sensible à l'amer couvre la zone
se trouvant à la base de la langue; celle qui est sensible au sucré,
au bout; et celles qui sont sensibles au salé et à l'acide, sur les
bords... Le goût résulte du dosage de ces quatre saveurs
élémentaires et de leur reconnaissance par les zones corticales. Ce
sont des protéines spécifiques présentes dans les papilles
gustatives qui transmettent l'information.
c/
La sensibilité olfactive : L'olfaction résulte du contact des
molécules véhiculées par l'atmosphère avec la muqueuse olfactive
située en haut des fosses nasales dans la partie supérieure de la
muqueuse pituitaire. Par conséquent, un élément doit être à
l'état gazeux pour être odorant. Les molécules se dissolvent dans
le mucus qui recouvre la muqueuse pituitaire et agissent sur elles.
Les sensations sont qualitatives et varient en intensité suivant la
perception. Les réponses varient en fonction de l'état hormonal de
l'individu. Le mécanisme de discrimination des odeurs réside dans
le spectre de réponses personnalisé des cellules réceptrices
tapissant la muqueuse olfactive. Ce spectre de réponses est gouverné
par des récepteurs macromoléculaires membranaires aux propriétés
distinctes, qui reconnaissent, chacun, les paramètres pertinents de
la molécule odorante - dont chacune par conséquent possède une
propriété stimulante particulière.
2/-
Les télérécepteurs à distance limités à l'espace ambiant,
sont les organes de la vision et de l'audition.
a/-
La sensibilité auditive est exercée à la perception des
fréquences entre 20 et 30000 Hz. La perception varie en fonction de
l'audiogramme. Une forte acuité auditive s'étend de 200 à 5000 Hz.
Le franchissement des seuils provoque des douleurs aux Hautes
Fréquences et un vertige aux Basses Fréquences. Les oreilles,
lorsqu'elles entrent en résonance avec une oscillation acoustique,
la transforment, la codent, avant de la transmettre codée au centre
cérébral auditif. L'oreille musicale perçoit vivement les
harmoniques les plus infimes. Les oreilles des plus jeunes
aujourd'hui n'ont plus la même acuité. Leur audition ne parvient
plus à distinguer les nuances entre les timbres, notamment en raison
de la compression numérique qui ne restitue pas les sons avec
fidélité.
b/-
La sensibilité visuelle est la plus importante puisque 40% de
l'information traitée par le cerveau est transmise par la vue. Les
yeux réceptionnent les vibrations comprises entre 0,4 et 0,8 µÅ
(infra).
3/-
Le sens proprioceptif ou haptique.
Il définit la position du sujet et des éléments qui
l'entourent.
4/-
La gnosie ou la faculté de reconnaissance. Elle est reliée aux
voies sensorielles. Tout sens est intensificateur. En cas d'une
déperdition sensorielle, la sensibilité des autres voies
sensorielles sur toute la surface du corps, augmente en fonction du
degré de la déperdition. De même, en cas d'une intensification
sensorielle, la sensibilité des autres voies sensorielles diminue,
en fonction du degré d'intensité. On ne peut être tout ouïe et
tout regard en même temps. Une intensification globale et simultanée
des sens requiert une vigilance soutenue. L'état d'alerte maximale
des sens est obtenue lors d'expériences particulières, ou en cas de
danger... L'agnosie
se manifeste par des troubles cognitifs. Le défit de la capacité de
reconnaissance peut être visuelle ou auditive, tactiles ou
spatiales...
5/-
Le processus informationnel par les moyens de perception
sensoriels (l'œil) est relativement lent : 10 mètres par seconde.
Il suit les étapes suivantes :
a/-
La perception d'un champ qui impressionne et excite les cellules
sensorielles de la rétine.
b/-
L'influx, dirigé selon les voies optiques, parvient à l'aire de
projection visuelle (à la partie postérieure du cerveau) qui
fournit les sensations visuelles correspondante. C'est l'étape de la
reconnaissance.
c/-
Le traitement par les zones corticales fait intervenir les effets
de mémoire, les facultés d'analyse et de décision réactive.
d/-
La décision et les voies de conduction motrice sont choisies
dans l'aire psychomotrice, partie médiane du cerveau. La réponse
passe à travers les neurones moteurs dans la moelle épinière. Les
nerfs rachidiens les dirigent vers les muscles.
e/-
La réaction coordonnée des muscles s'opère par contraction ou
relâchement.
f/-
L'effet de rétroaction (feed-back) est assuré à toutes les
étapes.
B)- Les systèmes
nerveux racinaires et la circulation des énergies.
Les énergies
supra-luminales et infra-luminales qui alimentent l'organisme en
énergie motrice sont distribuées et contrôlées par deux systèmes
qui coordonnent les ressources de l'ensemble organismique en vue de
la meilleure réponse adaptative à donner à tout stimulus
bioénergétique endogène ou exogène. Ces systèmes sont
-
Le Système Nerveux Autonome ou grand Sympathique qui assure les
fonctions autorégulatrices, auto-motrices, en organisant les
réponses psycho-motrices. Il est accordé aux hautes fréquences
vibrationnelles supra-luminales.
-
Et le système nerveux central cérébro-spinal qui assure les
fonctions de propagation en organisant les réponses somatiques,
physiologiques. Il est accordé aux fréquences électromagnétiques
infra-luminales.
Double
intelligence centralisatrice exerçant un contrôle parfait sur
chaque unité cellulaire, sur chaque organe et sur l'ensemble des
fonctions. Les deux systèmes sont reliés entre eux par des
transformateurs (modulateurs-démodulateurs) ganglionnaires, et à
chaque partie du corps par les plexus, centres de connections. Ils ne
sont jamais en rivalité. Au contraire, ils composent ensemble une
unité cohérente dont le résultat s'exprime par l'individualité
bioénergétique.
1/-
La conduction nerveuse. Tout est polarisé. Les cellules, la
circulation cellulaire... Et tout tend, dans toutes les activités de
propagation d'un influx, à restaurer la polarité initiale. Il y a,
dans le corps, dix mille milliards de neurones,
de cellules nerveuses. Chacun de ses neurones est en communication
directe avec 70.000 de ses semblables. Ils recueillent, conduisent et
transmettent les excitations. Ils ne se reproduisent pas.
Une
cellule nerveuse est composée d'un noyau et d'un cytoplasme
(neurofibrilles) dont les prolongements membranaires, l'axone et les
dendrites,
(du grec dendron, arborescence) constituent la fibre nerveuse,
protégée par une gaine isolante et une réserve nutritive, la
myéline.
Les neurones, comme toute cellule, sont bipolaires.
Les
connexions entre les chaînes neuroniques se forment au niveau des
synapses,
irradiation neurale en forme d'arbre qui va à la rencontre de
l'axone
d'un neurone successif. La jonction synaptique entre neurones
contiguës organise les neuropulsions, le passage d'un influx
énergétique. Le nombre des articulations synaptiques augmente en
fonction de la neurotension, du potentiel des variations
énergétiques. Les fibres nerveuses s'associent en faisceaux.
La
conduction nerveuse est gouvernée par le phénomène de changement
de polarité au niveau de l'axone. La dépolarisation par un stimulus
quelconque et à partir du point de la stimulation modifie la
perméabilité aux ions; elle est source du potentiel d'action et de
l'influx nerveux, par le transfert de charges ainsi réalisé afin de
retrouver un équilibre compromis par le stimulus et de neutraliser
les charges. Par la brèche ouverte, la migration d'ions, le
potentiel d'action ionique, le long des fibres myéliniques, de
proche en proche en une voie spiralée. Par ce processus
translationnel, la brèche est vite comblée au détriment de la
formation d'autres brèches voisines, comme sur les schémas
suivants. (Figures 196 et 197)
La
circulation du torrent de l'influx et sa vitesse de propagation
dépend de la température et de la dimension des fibres. La vitesse
varie de 1 à 120 m/s. Le franchissement des synapses se fait dans un
sens unique.
Ainsi,
le potentiel d'action et la vitesse de conduction d'un nerf (la
neuropulsion et la neurotension) résultent-ils de l'excitation, par
un déclencheur, de la sommation des potentiels d'action de chacune
des fibres, et des différents médiateurs chimiques qui
interviennent dans les échanges en tant qu'excitants ou inhibants.
C'est ce processus de conduction nerveuse qui coordonne
l'augmentation du rythme et du débit cardiaque avec l'irrigation
accrue des territoires musculaires innervés. Réciproquement, tout
muscle exerce sur le motoneurone qui l'innerve une influence
spécifique... (Figure 198)
2/-
Le système nerveux central cérébro-spinal. L'encéphale, la
moelle épinière et les nerfs qui s'y rattachent, constituent
l'ensemble du système nerveux central, accordé aux fréquences
vibrationnelles les plus basses. Le sommeil, la fatigue, la maladie
l'endorment, les accidents le dérèglent... L'encéphale et la
moelle épinière sont protégés par des parois : La boîte
crânienne, le canal rachidien et les méninges. Les méninges
disposent sur trois couches entre les parois et l'encéphale et la
moelle, un espace rempli de liquide céphalo-rachidien qui assure la
suspension hydrostatique des centres (empêchant toute compression
qui provoquerait une commotion cérébrale).
a/-
L'encéphale regroupe
1/-
le tronc cérébral avec un bulbe centralisateur des centres
commandant la vie végétative (la respiration, la circulation, la
régulation de la température...) et des pédoncules cérébraux où
s'enracine le faisceau descendant rubrospinal.
2/-
le cervelet
dont les lobes régulent la motricité; et
3/-
le cerveau
qui pèse en moyenne 1450g chez l'homme et 1300g chez la femme et qui
regroupe
a/-
le thalamus,
centre de triage et de filtrage. Toutes les voies nerveuses y
passent. L'hypothalamus
est le centre thermorégulateur;
b/-
les corps striés qui régularisent l'activité motrice des
hémisphères cérébraux;
et
c/- le cortex,
la couche externe des hémisphères cérébraux, centre de contrôle.
Le cerveau compte 102 à 103 neurones
interconnectés par 1014 à 1015 synapses. La
croissance du cerveau, sa taille, le nombre de ses cellules, ses
circonvolutions, sont gouvernés par les glandes hypophysaire,
surrénales, thyroïdes et le thymus.
b/-La
moelle épinière ou le névraxe
est l'axe principal du système nerveux central. Il est le centre des
réflexes transmis. Il émet 31 paires de nerfs rachidiens étagés,
à partir des racines que forment les ganglions. Ces voies nerveuses
nées dans les centres encéphaliques transmettent les informations
somato-motrices par faisceaux dans les deux sens. Elles sont mixtes.
Elles conduisent vers l'encéphale les influx sensitifs issus des
organes récepteurs périphériques; et vers les muscles les influx
moteurs venus de l'encéphale.
c/-
Les fonctions cognitives du cerveau : Les PRAXIES motrices ou la
coordination des schèmes moteurs de façon à les adapter à une fin
déterminée.
Le
cerveau est l'ordinateur dépositaire des souvenirs
enregistrés et coordinateur central, ordonnateur, qui
perfectionne les praxies par l'apprentissage et l'exercice. Le
cerveau assure la réception, par les différentes voies
sensorielles, de toutes les informations, en assure la synthèse, la
réduction, la traduction (le décodage) et enfin la coordination
centrale de toute activité neuromotrice de réponse, en fonction des
afférences sensorielles. Il transmet les impulsions réactionnelles
aux nerfs moteurs, stimule les muscles contrôlables volontairement.
Ses fonctions se limitent au champ somatique physiologique et à sa
protection.
Contenant
les programmes-codes d'action et de réaction déterminés par les
circuits génétiques, il les déclenche en fonction de stimuli
précis. Il filtre, analyse, intègre les afférences sensorielles
(dont la température ambiante) et construit une image du monde
extérieur adaptée à la spécificité de l'espèce et aux
performances individuelles. L'individu comprend, c'est-à-dire
intègre les données et les classe pour mieux les retrouver. Le
cerveau enregistre les événements significatifs acquis, les classe
selon leurs analogies ou leurs relations de coïncidence ou de
succession, les confronte aux événements passés (images passées),
en tire des conclusions, enrichissant le patrimoine inné de nouveaux
acquis... Le cerveau décrit la réalité, confrontant la logique et
son expérience propre. Il a conscience de son intérêt pour mieux
adapter ses réponses.
Il
ramène toujours les événements significatifs à la conscience de
son intérêt, (amour biologique de soi), en recherche et stimule de
nouvelles relations et en découvre de nouvelles conclusions : il
prévoit. C'est le phénomène de l'expérience imaginaire (de
l'imagination), fonction projective, prospective, du cerveau et
source d'émotion pulsionnelle ou volontaire : le désir. Le cerveau
est ainsi un instrument d'anticipation active logique qui s'enrichit
sans cesse des résultats de ses propres expériences. Le langage et
l'écriture sont l'expression parfaite des praxies c'est-à-dire de
la reconnaissance des relations liant tous les phénomènes de la
naturéalité dans laquelle il baigne.
Les
apraxies
sont les perturbations dans les facultés motrices telles que
l'agraphie, l'aphasie d'expression (motrice) et l'aphasie sensorielle
(de compréhension), l'anarthrie
(incapacité de prononcer les mots)…
3/-
Le Système Nerveux Végétatif Sympathique Autonome. Il est dit
autonome parce qu'il échappe à la volonté du sujet. Il agit sur
les organes échappant au contrôle conscient. C'est lui qui transmet
à chaque partie du corps l'énergie qui lui est nécessaire. Il
réalise les interconnexions entre les différents systèmes
fonctionnels de l'organisme en leur fournissant les énergies
nécessaires. C'est lui l'organisateur de la défense immunogène. Il
ne s'endort jamais. Il est accordé aux très hautes fréquences et
aux fréquences supra-luminales. Il est composé :
a/-
du système orthosympathique dont les ganglions, relais pour les
influx, se situent dans la région dorso-lombaire de la moelle
épinière;
b/-
du système parasympathique dont les ganglions se situent au niveau
du tronc cérébral et de la portion dite sacrée de la moelle ; et
enfin
c/-
des centres neuro-végétatifs supérieurs, dans la moelle. Celle-ci
relie les systèmes, les intègre, les domine et coordonne leur
activité. Les centres neuro-végétatifs assurent la régulation
thermique, le déroulement du sommeil et l'accomplissement des
fonctions sexuelles.
a/-
La circulation des énergies
1/-
L'activité rythmique des organes (organotropismes).
A partir de la troisième mitose de l'œuf, les cellules
s'organisent progressivement en groupements spiralés suivant la
nature et la fonction des tissus. Pour les uns, elles s'agencent en
mouvement lévogyre, pour les autres, en mouvement dextrogyre. Pour
d'autres encore, elles s'agencent alternativement en mouvement
lévogyre puis dextrogyre. Le nombre de cellules, leur agencement, la
structure générale du tissu organique qu'elles forment, portent
donc, à part une onde de forme précise, une activité
bioénergétique déterminée, soit centripète (si lévogyre) soit
centrifuge (si dextrogyre).
Lorsqu'un
animal femelle se trouve en période de repos sexuel, son oviducte ne
présente qu'une activité électrique réduite. Cette activité
augmente considérablement lors de l'œstrus, au moment de
l'ovulation. On observe alors des trains d'impulsions électriques
positives, suivies de groupes d'impulsions négatives. Celles-ci
deviennent dominantes lors de la descente de l'ovule. L'activité
électrique de l'oviducte décroît et le cycle recommence.
Chaque
organe possède une activité bioélectrique, témoignage d'une
activité d'ensemble bioénergétique. La répartition différentielle
des charges et les variations de potentiel sont liées au métabolisme
et aux fonctions physiologiques. Par exemple, l'estomac, les
intestins grêle et gros, la vessie, la vésicule biliaire, les
triples réchauffeurs (réglant les fonctions respiratoire, digestive
et génito-urinaire) produisent une activité bioénergétique
centripète due à la disposition lévogyre des cellules qui les
composent. Par contre, le cœur, les poumons, la rate, le pancréas,
le foie et le système circulatoire produisent une activité
bioénergétique centrifuge due à la disposition dextrogyre des
cellules qui les composent.
Le
collagène,
ciment intercellulaire, tissu de soutien et armature des organes,
s'oriente selon les courants énergétiques fonctionnels. Les
protéines de collagène s'agencent, soit en une configuration
parallèle pour former un tissu rigide, indéformable, soit en
plusieurs couches dont l'axe est alternativement décalé de 90°
pour former une peau souple, moulante, soit en une disposition
spiralée, en spirales de sens opposés pour former les vaisseaux
sanguins, les canaux excréteurs, etc. caractérisés par leur
adaptation à toute extensibilité comme dans l'utérus au terme de
la gestation...
Les
trains d'onde générés ou reçus par chaque organe dessinent une
courbe sinusoïdale (Cf V-1 à 7). Tous les organes forment
des couples fonctionnels, chaque organe ayant un correspondant
fonctionnel strictement complémentaire. L'un s'alimentant de
l'énergie de l'extérieur, l'autre la distribuant. Les trains d'onde
générés ou reçus par les séries d'organes complémentaires dans
leurs fonctions, se rencontrent et cheminent ensemble suivant des
fuseaux, des circuits déterminés dans l'organisme. Ils se
rencontrent en des points déterminés. D'où la rythmicité générale
régulière.
2/-
La circulation bipolaire. L'œuf, au départ, est bipolaire. Ses
deux pôles s'orientent, l'un vers le haut, c'est le pôle végétatif,
et l'autre vers le bas, c'est le pôle animal riche en ribosomes. Ces
deux pôles, déployant une symétrie axiale Nord/Sud (une autre
étant bilatérale), déterminent la direction et l'orientation des
énergies dans l'organisme par le moyen des systèmes nerveux
sympathiques. Il s'agit, bien sûr, d'énergies de très hautes
fréquences, supra-luminales. Le circuit général est,
schématiquement, le suivant pour le mâle. Pour la femelle, le
mouvement s'inverse, d'où la rigoureuse complémentarité des sexes.
Le double mouvement est descendant positif et ascendant négatif. Le
circuit est fermé, comme la circulation sanguine. Le périple
recommence sans cesse. Il va du cerveau vers les jambes et remonte
des jambes vers les bras. Le tronc sert au triage et à la
distribution des énergies. (Figures 199 et 200, circuit mâle et
circuit femelle)
La
réception des énergies supra-luminales se fait invariablement dans
le sens axial Nord/Sud, soit dans le sens céphalo-caudal pour
l'embryon, et céphalo-génital pour l'adulte. (Revoir l'effet
Tunnel, au IV-13)
3/-
Les points de croisement. Les trains d'onde se rencontrent en des
points déterminés, invariables pour une espèce donnée. Ces
rencontres ponctuelles, en des plexus interférentiels, définissent
une rythmicité régulière. Toute irrégularité dans le mouvement
général implique une fonction dé-rythmée, une hypertonie
(congestion) ou une hypotonie (atonie, mollesse) d'un organe
déterminé, et affecte le trajet physiologique des énergies.
L'irrégularité s'exprime par le non-chevauchement en certains
points particuliers des circuits, des trains d'onde générés par
les organes. En d'autres termes, les divers mouvements oscillatoires
ne se recoupent plus aux mêmes endroits. (Cf V-7-D) (Figure
201) Il suffit de connaître l'emplacement exact de ces points de
rencontre des oscillations, et d'exercer sur un de ces points une
pression avec un outil déterminé, pour rétablir la régularité
rythmique de tout le circuit et normaliser ainsi le flux. (Certains
points touchés d'une manière précise à un moment précis sont
paralysants et mortels par inversion des influx. D'autres peuvent
ramener à la conscience... Les pratiquants haut gradés des arts
martiaux traditionnels les connaissent.)
En
d'autres termes, tout trouble intervenant dans le comportement
rythmique, dans la circulation des fréquences vibrationnelles des
organes, modifie les capacités de défense des cellules. Les germes
microbiens sont toujours d'attaque, ils n'attendent qu'une faiblesse,
qu'une faille dans l'organisme, pour pulluler. Lorsque l'organisme
est déréglé, dé-rythmé, il s'affaiblit et les germes microbiens
se multiplient et évoluent sur le terrain le plus propice. Un
trouble organique ou fonctionnel se déclare. C'est une « maladie »
qui se déclare. Et il suffira de connaître le centre-clé
défaillant, les points de rencontre des trains d'onde, pour réguler
la rythmicité des fuseaux et obtenir progressivement ou soudainement
la régulation des pulses bioénergétiques de l'organe déficient.
Il
n'y a aucune base neurologique ou physiologique à ces éléments
énergétiques qui sont pourtant vérifiables par leurs effets sur la
surface cutanée. En attendant l'invention d'outils d'investigation
adéquats...
b/-
Le système ganglionnaire. Les ganglions
sont des centrales de réception, de transformation (de modulation et
de démodulation) et de distribution des énergies. Le système
ganglionnaire est composé de deux chaînes de ganglions passant des
deux côtés de la colonne vertébrale et assurant des fonctions
complémentaires (et non antagonistes). A gauche, la chaîne réservée
aux basses fréquences. A droite, la chaîne réservée aux hautes
fréquences. Leur balancement assure la régulation fonctionnelle de
l'ensemble organismique. A l'extrémité de chaque ramification
ganglionnaire, se situe un plexus relié à un organe déterminé.
(Cf le tableau - Figure 202)
c/-
Les plexus centraux. Ce sont des centres de rencontre réunissant
une multitude de connexions se rattachant exclusivement au système
sympathique. Ils forment des tourbillons d'énergies qui diffusent à
travers le corps selon des voies centripètes et centrifuges. Plexus
vient du latin plectere, tresser, entrelacer. Il y a sept
plexus principaux:
1/-
le plexus pelvien sacral et coccygien, situé dans le périnée, à
la base de la colonne vertébrale, et intéressant la reproduction,
les fonctions génitales ;
2/-
le plexus hypogastrique ou splénique, situé au centre du sacrum,
au-dessus de la rate et des glandes surrénales, intéressant les
systèmes de soutien ;
3/-
le plexus épigastrique ombilical situé au nombril, au-dessus du
plexus solaire cœliaque (nœud de rencontre des nerfs du système
central), intéressant la nutrition ;
4/-
le plexus cardiaque, au-dessus du cœur, intéressant le système
vasculaire ;
5/-
le plexus cervical, à la hauteur des glandes thyroïdes, au devant
de la gorge, intéressant le système respiratoire. ;
6/-
le plexus frontal, entre les sourcils, à la hauteur de la glande
hypophysaire, intéressant le système nerveux central, ;
7/-
le plexus coronal, dans la région corticale du cerveau (l'épiphyse),
intéressant le système nerveux autonome.
c)- L'équipement moteur. Les
messages perçus sur les aires réceptives sont acheminés, suivant
des circuits neuroniques précis, vers les centres d'analyse, de
décodage et de décision, au niveau du cerveau préfrontal. Ces
centres vont assurer la prise de conscience ( la reconnaissance des
relations), l'intégration (la mémorisation) et la volonté ( le
désir tropique). La décision est la transmission des instructions
les plus adaptatives sous la forme d'un influx qui se propage le long
du tronc cérébral de la moelle épinière. La moelle va l'aiguiller
vers les aires motrices appropriées dont il va activer les
effecteurs (glandes, muscles) en vue de trois sortes d'action: - la
locomotion; - la manipulation; et - l'expression.
1/-
les hémisphères cérébraux.
Les aires corticales somato-sensitives (de réception
sensorielle) et les aires cortico-motrices ou somato-motrices
réactionnelles, aires d'incitation motrice, se situent les unes en
face des autres et forment les hémisphères cérébraux. Les
localisations motrices sont situées en face des zones sensitives
correspondantes. Elles exécutent les programmes moteurs complexes
initiés par les aires psychomotrices de coordination (la praxie).
Les fonctions de la corticalité cérébrale sont des fonctions de
synthèse, régulatrices des messages sensoriels (des images
multidimensionnelles chrono-spatiales), intégratives générales (le
tonus) et de vigilance (par intérêt central à soi), qui gouvernent
les réflexes toniques (aux différents niveaux) et posturaux (liés
aux activités de déplacement), ainsi que les fonctions d'équilibre
cinétique (pesanteur, accélération), commandant directement les
muscles par une distribution adéquate orientée de l'énergie
nerveuse.
L'activation
d'ensemble répond à des effets facilitateurs, c'est-à-dire à la
voie la plus économique dans l'ajustement des mouvements aux buts à
atteindre. Les activités de déplacement n'en sont que des dérivés
provoqués par l'incertitude et l'angoisse. Le tout forme un ensemble
complexe, les gnosies, résultat des praxies. L'agnosie est justement
la perturbation de la faculté de reconnaissance des relations
psychosensorielles. (Se reporter à la Figure 202 supra).
2/-
Le système musculaire actionne les leviers osseux. Les muscles
sont recouverts de fuseaux neuro-musculaires aux multiples
ramifications. Cette arborisation dessine les terminaisons nerveuses,
sensitives, d'une part, et motrices, d'autre part. La jonction des
filets détermine la plaque motrice gouvernant la transmission des
informations effectives.
3/-
Le système endocrinien enfin, auquel nous consacrerons une
séquence entière.
2)- Le système endocrinien
(glandulaire) à sécrétions internes
La
tâche de l'organisme est le renouvellement constant de ses
éléments... Le système nerveux sympathique transmet le flux des
fréquences supra-luminales au système endocrinien qui est un réseau
multiple de boucles d'asservissement qui coordonnent leur action
dynamique en fonction des besoins et des nécessités de l'organisme.
La régulation métabolique exerce un strict auto-contrôle
cybernétique par des effets de rétroaction (feed-back). Ainsi,
selon les variations des besoins et la nécessité de préserver la
constance du milieu intérieur, s'exercent des actions compensatrices
ou correctrices réciproques, au niveau de la sécrétion et de
l'élimination, déterminant une concentration hormonale (en quantité
et en qualité) définie par rétrocontrôle.
Cette
régulation métabolique s'exerce par la stimulation directe de
certains gènes ou indirecte par l'activation différentielle de
systèmes enzymatiques spécifiques, ainsi que par la modification de
la perméabilité ionique des membranes plasmiques. Et ce, au moyen
des hormones que toutes les glandes sécrètent en parfaite
synchronie (jamais séparément).
Les
hormones
(du grec hormon, je
stimule) sont des messagers protéiniques spécifiques. Elles
exercent chacune une action spécifique sur les tissus électivement
sensibles à leur action, organes réactionnels, effecteurs ou
cibles. Leur action est directe sur l'effecteur ou bien indirecte par
la stimulation d'une glande qui, par ses propres sécrétions, agira
sur l'effecteur. La spécificité d'action hormonale est prouvée par
l'apparition d'une déficience spécifique en cas d'ablation d'un
organe hormonogène, d'une glande bien définie. Le renouvellement
hormonal est incessant.
Toutes
les étapes de la vie sont initiées et contrôlées par les
interactions hormonales qui retendent, détendent ou débloquent, à
temps, l'activité de certains secteurs chromosomiques déterminés,
en modifiant la perméabilité membranaire des cellules, la synthèse
des acides nucléiques et de diverses autres substances métaboliques.
Le cerveau est dans tout le corps.
Les organes hormonogènes
a)-
L'hypophyse
(ou glande pituitaire) est le centre de vigilance active, le chef
d'orchestre, la clé de voûte du métabolisme auto-régulatoire.
Cette glande contrôle l'activité fonctionnelle des autres glandes
endocrines en vue de l'édification de l'organisme par la sélection
des aliments appropriés (en réglant les sens olfacto-gustatifs) et
la régulation de la périodicité du sommeil... Elle est affectée
par l'effet respiratoire. Elle est le lien, le pivot qui relie le
système sympathique au système central, traduisant les fréquences
supra-luminales en fréquences infra-luminales. Elle élève ou
abaisse la pression sanguine selon les besoins de l'organisme.
(Figure 203)
De
la grosseur d'un pois, elle est située sous la base du cerveau,
derrière la racine du nez. La dimension de son berceau (selle
turcique) exprime son développement, et par suite, le développement
de la personnalité. Elle est composée de différentes parties
accolées, ayant chacune un champ d'action différentiel. Elle est
plus grosse, plus développée proportionnellement chez le fœtus et
chez les animaux que chez l'homme adulte, chez qui elle s'arrête de
se développer en proportion avec le reste du corps... Le troisième
ganglion thoracique du système sympathique fournit indirectement
l'énergie nerveuse et sanguine au corps hypophysaire.
L'hypophyse
se divise en deux lobes fonctionnels séparés par une structure
vestigiale :
1/-
la post-hypophyse sécrète des neurosécrétions d'une part la
vasopressine,
une hormone antidiurétique peptidique (ADH) qui gouverne la
réabsorption à l'extrémité terminale des tubes rénaux; et
d'autre part l'ocytocine,
un polypeptide qui accroît les contractions des muscles utérins
lors des accouchements ;
2/-
l'anté-hypophyse sécrète la somatohormone (STH) ou hormone
de croissance qui agit sur le métabolisme et la croissance des
muscles et des os ; l'(ACTH)
hormone adrénocorticotrope qui gouverne la sécrétion du cortex
surrénalien ; l'hormone thyréostimuline (TSH)
qui stimule la sécrétion thyroïdienne ; l'hormone
folliculo-stimulante (FSH)
qui détermine, chez la femme, la croissance des follicules ovariens
et chez l'homme une action sur la spermatogenèse ; l'hormone
lutéinisante (LH)
qui déclenche, chez la femme, l'ovulation et la formation du corps
jaune (avec la LTH) et, chez le mâle, stimule les cellules
interstitielles du testicule ; et la prolactine
qui gouverne la sécrétion du corps jaune et provoque le
développement et la sécrétion des glandes mammaires, la synthèse
du lait, la formation des vaisseaux sanguins, et participe à la
sensation de plaisir sexuel, et à la détente post-orgasmique ;
la mélano-stimuline ou mélanotropine, (MSH)
qui agit sur les cellules pigmentaires (mélanocytes) pour les
protéger du rayonnement ultra-violet.
3/-
Le lobe intermédiaire est une structure vestigiale chez l'Homme,
mais importante pour de nombreuses espèces dont les rongeurs. Pour
ces espèces, il sécrète la mélanotropine, (MSH)
qui agit sur les cellules pigmentaires et le pelage.
La
prédominance d'une partie de l'hypophyse sur l'autre ou la
prépondérance ou le déficit de sécrétion d'une de ses hormones
sur les autres entraîne des différences voire des troubles
métaboliques. Ci-après un bref tableau exprimant les relations
physiologiques en rapport avec l'hyperfonction ou l'hypofonction des
parties hypophysaires conjointes.
Caractéristiques
|
Hypersécrétion
|
Hyposécrétion
|
visage
|
large, carré
|
étroit,
anguleux
|
chevelure et
système pileux
|
abondant,
sourcils
épais
|
légers
|
peau
|
sèche,
ridée, épaisse
|
douce,
délicate
|
nez
|
fort,
proéminent
|
effacé
|
lèvres
|
épaisses
|
minces
|
langue
|
développée
|
fine
|
stature
|
forte
|
fluette
|
mains/pieds
|
grands
|
petits
|
doigts
|
épais et
courts
|
allongés
|
voix
|
très grave
(basse)
|
aiguë
|
organes
sexuels
|
fortement
développés
|
très petits
|
système
mental
|
à processus
lent
|
apathie
(retard mental)
|
sexualité
|
impotence
|
précoce
|
cœur
|
pouls rapide
|
pouls lent
|
température
|
haute
|
basse
|
métabolisme
|
hyperglycémie
|
finesse ou
obésité
|
taille
|
tendance au
gigantisme (acromégalie)
|
tendance au
nanisme
|
comportement
|
Agité,
agressif
|
manque
d'initiative, léthargique
sans résistance
|
L'hypersécrétion
post-hypophysaire et l'hypersécrétion anté-hypophysaire donnent un
géant mental, de forte carrure osseuse, très résistant et doué
d'une forte vivacité intellectuelle. L'hyposécrétion de ces
parties de l'hypophyse entraîne l'engourdissement et le sommeil...
Les voix masculines graves sont réputées portées sur une sexualité
plus riche, les lèvres épaisses sont réputées plus sensuelles,
les doigts allongés caractérisent les musiciens, etc. Ce tableau
permettra à chacun de reconnaître l'origine des différences
interindividuelles et de l'influence coordonnée des déterminants
génétiques, du milieu bio-géographique et de l'alimentation (qui
favorise tel ou tel type somatique), sur le développement des
caractéristiques initiées par l'organe hypophysaire. Reste à
déterminer le rôle précis de la prépondérance ou du déficit de
chaque hormone sur l'architecture du corps, du cerveau, de leurs
capacités et des activités qui leur sont liées.
L'hypophyse
est en contact permanent avec deux organes du système nerveux
central, le
cervelet et l'hypothalamus.
Celui-ci intervient dans la régulation des fonctions
comportementales liées au rythme circadien (voir infra), à
la thermorégulation, à l'activité sexuelle et aux stimuli
olfactifs, à la défense de l'organisme en cas de stress ou
d'invasion microbienne, etc. Il produit, entre autres hormones, la
dopamine,
précurseur de l'adrénaline et de la noradrénaline. Lors
d'activités physiques intenses, de danger, d'un état d'excitation
narcissique ou sexuelle, de douleur, de plaisir intense ou d'orgasme,
l'hypothalamus et l'hypophyse sécrètent ensemble des
neurotransmetteurs, les endorphines,
qui procurent, comme les opiacés, une sensation de bien-être avec
un effet stimulant sur tout l'organisme, réveillant ses capacités
imaginatives et créatrices, c'est-à-dire, comme le disait Victor
Hugo, « l'intelligence en érection » .
b)-
L'épiphyse
(ou glande pinéale), est une horloge biologique. Cette glande de
la taille d'un grain de blé est centrale. Elle règle les rythmes
physiologiques, l'activité relationnelle et sexuelle, la croissance
du cerveau. Elle régule les sécrétions hormonales. Elle augmente
de valeur en cas de présence d'un cancer dans l'organisme. Elle
contrôle la réaction à la lumière et la pigmentation cutanée.
Elle fonctionne plus intensément dans l'obscurité. L'hypertension
la modifie. Elle peut fonctionner jusqu'à un âge très avancé.
Elle sécrète une hormone, la mélatonine
synthétisée à partir de la sérotonine. Antioxydant et
antidépresseur, elle orchestre l'immunité de l'organisme, ses
rythmes circadiens, le sommeil, le psychisme et l'activité sexuelle.
Elle augmente la sécrétion d'aldostérone
activée par l'ACTH et régule l'appétit et la glycémie, et, entre
autres fonctions, le taux de rétention de potassium dans
l'organisme. Elle prévient l'asthénie, les dépressions
saisonnières, l'hypertension artérielle et les défaillances de la
mémoire...
c)-
La thyroïde.
Elle se trouve à la base du cou. Elle est l'organe spécifique de la
croissance. Le circuit régulateur, avant d'initier une réaction
thyroïdienne, passe à travers le système nerveux central,
l'hypothalamus et l'hypophyse. Le travail de cette glande consiste en
la captation des iodures qui fournissent la conductivité électrique,
l'élaboration intra-thyroïdienne de la triiodothyronine et la
thyroxine, leur libération et leur transfert vers une cible précise.
Les hormones thyroïdiennes accroissent le métabolisme tissulaire.
(Elles gouvernent la métamorphose des batraciens.) La calcitonine,
également sécrétée, régule la calcémie, c'est-à-dire le taux
de calcium dans le sang. La thyroïde contrôle la croissance de
l'organisme et sa capacité d'endurance. Elle maintient dans le sang
la même proportion de sel qui se trouve dans la mer. Elle est le
lien entre le cerveau et les gonades.
L'insuffisance
thyroïdienne ou son ablation expérimentale provoque fatalement un
retard ou bien un arrêt dans la croissance; une baisse du
métabolisme basal de 25 à 40% ; des troubles circulatoires, dont
l'augmentation du volume du cœur et l'affaiblissement de l'amplitude
et de la fréquence des battements cardiaques avec une chute de la
pression artérielle; des troubles nerveux avec une réduction de
l'activité psychique et des réflexes, et une baisse de la fréquence
du rythme alpha ; des troubles génitaux chez le mâle avec une
activité sexuelle réduite et des troubles du cycle œstrien chez la
femme ; des troubles trophiques comme le teint jaunâtre, les dents
irrégulières, les poils durs, la peau épaisse, les extrémités
froides; des troubles de toutes les fonctions métaboliques, le
nanisme, etc.
L'hyperthyroïdie
provoque des troubles inverses : une accélération de la croissance
allant jusqu'au gigantisme; une augmentation de la réactivité du
cortex, une stimulation du cœur qui bat à 120 ou 180 pulsations par
minute; une augmentation de la consommation d'oxygène et des
oxydations cellulaires ; un amaigrissement, des insomnies et une
irritabilité accrue.
C'est
dans la régulation thyroïdienne que se trouve l'origine des divers
comportements de recherche de plaisir et d'évitement de la douleur,
de la peur, de l'effacement de soi, de l'orgueil, de la honte, du
narcissisme exhibitionniste, etc. La thyroïde est l'organe des
émotions.
d)-
Les parathyroïdes
contrôlent le métabolisme phospho-calcique par la sécrétion de la
parathormone (PTH). Son ablation fait baisser le taux du calcium dans
le sang (calcémie), provoque des phénomènes convulsifs et entraîne
la mort. Son hyperfonctionnement provoque une hyperactivité
fonctionnelle, une augmentation du calcium et une déminéralisation
parallèle des os.
e)-
Le thymus
se trouve sous la thyroïde. C'est le centre de contrôle du système
immunitaire, mais surtout de l'évolution, de la maturation et de la
croissance de l'enfant. Il exerce une fonction neutralisante sur le
sexe, c'est-à-dire qu'il inhibe, jusqu'à la période pubertaire,
les activités des gonades (testicules et ovaires). Lorsque les
glandes sexuelles sont bien déterminées, le thymus s'inactive. S'il
continue son activité, la dominance du thymus s'exprimera par une
constitution fragile, des traits arrondis, enfantins, un comportement
puéril, instable, irresponsable, irréfléchi, jamais assouvi. La
perpétuation du fonctionnement thymique peut provoquer les
comportements de menteurs et voleurs pathologiques (en dehors donc de
toute influence socioculturelle et économique), de pédophilie
compulsive, etc. L'aplasie thymique congénitale, trouble de
l'embryogenèse, entraîne des altérations anatomiques du coeur et
du visage comme la déformation de la mâchoire (prognathisme ou
micrognathie), un retard psycho-moteur, une hypocalcémie chronique,
voire une tétanie.
f)-
Les glandes digestives : Elles regroupent :
1/-
Les glandes
salivaires qui sécrètent le suc salivaire, digestif;
2/-
Les glandes
gastriques (ou les muqueuses gastro-duodénales) qui
sécrètent le suc gastrique acide, la sécrétine,
qui régule la mobilité et la sécrétion acide de l'estomac et la
sécrétion du suc pancréatique; et,
3/-
le pancréas.
Celui-ci est une glande mixte, endocrine et exocrine (à
sécrétion externe). Les principales hormones pancréatiques sont
l'insuline
et le glucagon,
sucs pancréatiques alcalins. L'insuline agit sur les
métabolismes des glucides, des lipides, des protides, favorisant les
processus de synthèse et régulant la glycémie. Son action est
hypoglycémiante (fait baisser le taux de sucre dans le sang). Le
glucagon exerce une action régulatrice sur l'insuline. Son
action est hyperglycémiante ; elle fait monter le taux du sucre
dans le sang. Leur sécrétion dépend des facteurs humoraux
(régulation humorale) et nerveux, les conditions de vie entraînant
des réactions compensatrices rapides (le stress). La
somatostatine,
autre hormone sécrétée par le pancréas, a une action
essentiellement inhibitrice des excès des autres hormones. Elle
régule les contractions de la vésicule biliaire et la mobilité
intestinale.
g)-
Le foie.
Cette glande à sécrétion interne et externe (« la bile »)
prépare les nutriments de façon à les verser dans le système
circulatoire et règle le volume sanguin... Le foie stocke la
nourriture sous forme de graisses, protéines, hydrates de carbone,
minéraux et vitamines liposolubles A, B, D, K, E... Il sert à
l'achèvement de la digestion et régule le métabolisme des
aliments, des lipides et des glucides, comme il neutralise les
poisons industriels... C'est cette glande qui empêche la
putréfaction dans les intestins. Elle sécrète des produits
régulant la coagulation du sang en cas d'hémorragie (fibrinogène
et prothrombine)
et l'empêche de se coaguler dans le système circulatoire
(l'héparine).
h)-
La rate
est le cimetière des globules rouges morts. Elle fabrique des
lymphocytes (ou globules blancs), veilleurs contre toute invasion
bactérienne. La rate stocke du sang pour les urgences.
1/-
La cortico-surrénale est contrôlée par l'épiphyse. Ses
hormones sont l'aldostérone, minéralo-corticoïde qui règle les
métabolismes de l'eau et des électrolytes et les échanges
potassium-sodium au niveau des reins; et les glyco-cortocoïdes
(cortisol) et les androgènes surrénaliens, notamment la
testostérone, qui agissent sur tous les métabolismes avec une
action anti-inflammatoire.
2/-
La médullo-surrénale, clé de l'adaptabilité thermique,
vasculaire, cardiaque, de la résistance à la fatigue, au stress, et
du comportement. Elle est régulée par voie nerveuse. Sa sécrétion
est provoquée par différents stimuli émotionnels. Elle sécrète
la noradrénaline
qui a une action cardiovasculaire (vasoconstriction généralisée),
et l'adrénaline
qui a une action vasomotrice non univoque. Elle décide de la
redistribution de la masse sanguine, de la stimulation des réponses
musculaires (muscles lisses) ou de l'inhibition des autres muscles...
Elle provoque une hyperglycémie rapide et transitoire. Son action
agit sur tout le métabolisme.
Centres
de contrôle de l'énergie et régulatrices du mouvement rythmique
(du système circulatoire, de l'appareil digestif, de la fonction
sexuelle, etc. les surrénales sont en étroite relation avec la
thyroïde et les gonades. Elles reçoivent leur énergie de la
sécrétion thyroïdienne d'iode. En relation avec l'hypophyse, elles
contrôlent également la pigmentation. Elles sont la source des
grains de beauté...
Le
flux surrénal est augmenté par une douleur, la peur, l'excitation,
la colère; sa résistance est diminuée par les excès, l'agitation,
les chocs, les soucis, la fatigue (l'épuisement nerveux), causes des
maladies du cœur, du diabète, du cancer, de la tuberculose...
L'effort continu épuise les surrénales. Elles ne sécrètent plus
l'adrénaline; ce qui provoque un arrêt de l'irrigation du cerveau
et un arrêt du cœur. L'évanouissement, le manque d'appétit, la
paresse, les tourments, le désespoir, sont des symptômes de
l'insuffisance sécrétoire des surrénales, ou plutôt, ce sont les
émotions qui, provoquant l'insuffisance sécrétoire, décrètent
ces symptômes. La relation est à double sens.
Les
troubles, déficiences ou insuffisances surrénales causent
l'hermaphrodisme, un développement sexuel prématuré, un
comportement inhibitionniste, la paresse, la faiblesse de caractère,
l'irritabilité, la neurasthénie, la fatigue cérébrale... Une
hypersécrétion surrénale accélère l'expression sexuelle et
soutient la fougue, la combativité et l'agressivité avec leurs
excès, l'insensibilité, la brutalité, la cruauté,
particulièrement en période de danger (de guerre), d'angoisse... Le
surrénalien est le type même du dominateur très énergique avec un
comportement exhibitionniste.
j)-
Les gonades ou glandes génitales. Elles assurent l'expression du
dimorphisme
sexuel et la maturation du tractus génital, c'est-à-dire du sexe
somatique, le développement de tous les caractères sexuels
secondaires (barbe, voix), du sexe gamétique centré sur la
maturation et la production d'ovules ou de spermatozoïdes, du
sexe endocrinien et du sexe psychologique avec ses
tendances caractérielles, comportementales et tempéramentales
(prédispositions à la colère, à la nervosité, à la mélancolie,
au flegme, etc. Soit l'ensemble des organes et des conduits génitaux,
toute la morphologie sexuée, et l'ensemble des schèmes de
comportement. Les hormones sexuelles ou gonocytes élaborent le
phénotype somatique et tempéramental.
Jusqu'à
la fin de la sixième semaine du développement de l'embryon, la
gonade humaine présente le même aspect chez les deux sexes. Puis la
gonade se caractérise en testicule ou en ovaire, entraînant le
développement des autres parties de l'appareil génital. Cette
caractérisation est le fait du chromosome Y. Autrement dit, le
programme de base fondamental de l'organisme est le développement
d'une constitution femelle, mais que seul le chromosome Y lui impose
la masculinité. Le vestige apparent de cette métamorphose se trouve
dans les mamelons masculins.
Les
gonades mâles. Ces glandes testiculaires, actives dès le
deuxième mois de la vie intra-utérine mais exprimées à la fin de
la sixième semaine, synthétisent les hormones mâles, virilisantes,
les androgènes
tels que la testostérone
, la DHEA,
l'androstérone,
l'androstènedione, responsables de la stimulation des organes
génitaux et de la sécrétion spermatique, ainsi que de la
production, en quantité beaucoup plus faible, des œstrogènes
femelles, l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Ces hormones agissent
en synergie, en corrélation étroite, s'exaltant les unes les
autres. Leur action détermine les caractères morpho-somatiques (la
grappe virile et le muscle rectal formant l'ensemble du tractus
sexuel somatique), le comportement sexuel (socio-sexuel) et
différents métabolismes réactifs psycho-somatiques.
Les
gonades femelles. Les ovaires sécrètent les hormones ovariennes
suivantes : les œstrogènes
qui développent les caractères morpho-somatiques sexuels féminins
(organes et conduits génitaux, glandes mammaires, sécrétions,
développement des seins, chevelure, voix...) et règlent le cycle
œstrien avec - les progestagènes.
Les hormones progestatives, exclusivement femelles (comme la
progesterone
sécrétée par le corps jaune des ovaires) sont sécrétées
uniquement pendant les phases d'activité génitale et pendant la
grossesse. Elles conditionnent les cycles menstruels, la ponte
ovulaire, la nidation de l'œuf, la gestation, la lactation. C'est la
chute du taux de progestérone qui provoque la menstruation. Agissant
en corrélation avec les œstrogènes, une forte dose de progestérone
inhibe l'ovulation, une faible dose la favorise.
Les
glandes génitales dans l'ensemble contrôlent les puissances
créatrices - la puissance imaginative (l'imagination, l'analyse, le
jugement, l'émotion, le désir, la volonté), développent
l'individualité, affirment l'autonomie et accroissent la
différenciation et le besoin narcissique d'amour de soi
auto-protecteur soutenu par la recherche constante du plaisir et
l'évitement de toute douleur... La double puissance créatrice
génésique et imaginative fonde la dynamie relationnelle
opérationnelle de l'individu. Cerveau et sexe se trouvent sur le
même axe central de notre organigramme (Figure 195).
Chez
les femmes, les ovaires règlent la distribution des sels calcaires;
chez les mâles, les gonades règlent le taux de calcium des os. Une
forte ossature exprime une virilité sexuelle importante. Tout
dérèglement sécrétoire peut induire une tendance féminisante
chez l'individu de sexe somatique mâle et virilisante chez la femme.
Les prédispositions constitutionnelles favorisent ou inhibent
certains comportements psycho-physiologiques, facilitant par exemple
certains dysfonctionnements neuro-biologiques ou bien orientant les
interactions individuelles dans leur environnement familial,
professionnel ou socio-culturel.
k)-
Le rapport entre les glandes. Les glandes sont coopératives
entre elles ou bien antagonistes. Parmi les coopératives, citons les
couples thyroïde/ovaires et hypophyse/surrénales. Parmi les
antagonistes, les couples s'inhibant l'un l'autre thyroïde/thymus,
thyroïde/ pancréas, hypophyse/thymus... L'instinct n'est que
l'intelligence réactionnelle des glandes endocrines. Tout
déséquilibre par insuffisance ou excès, entraîne l'expression de
pulsions instinctuelles comportementales, comme la faim, le courage,
la cruauté, la grossièreté, l'inconstance, l'inhibition ou
l'exhibition... Souvent, les criminels sont des malades qui souffrent
d'insuffisance ou d'excès endocriniens prédéterminés par leur
constitution génotypique. Les occasions socio-économiques ne font
qu'exprimer leurs tendances... Les quelques équations suivantes nous
permettront, malgré leur schématisme, de fixer les conséquences
tempéramentales et comportementales de certaines relations
endocrines.
Hypersécrétion
antéhypophysaire
|
+
|
Hypersécrétion
des
surrénales
|
+
|
hyposécrétion
des gonades
|
⇒
|
Cruauté et
destructivité
|
Hypersécrétion
ante et post-hypophysaire
|
+
|
Hypersécrétion
des
surrénales
|
+
|
hypersécrétion
des gonades
|
⇒
|
Créativité
et dynamisme
|
Hypersécrétion
épiphysaire
|
+
|
Hypersécrétion
des
surrénales
|
+
|
Hypersécrétion
thyroïdienne
|
⇒
|
Tendances dictatoriales
|
Equilibre
hypophysaire
|
+
|
Equilibre
surrénalien
|
+
|
Equilibre
thyroïdien
|
⇒
|
Beauté
plastique, courage et puissance intellectuelle
|
Les
unions entre individus dominés par la glande hypophysaire (donc
intelligents) donneront des enfants d'intelligence médiocre et
irresponsables. Les unions entre individus dominés par les
surrénales (dynamiques) donnent des enfants chétifs... Nous
exprimerons la relation glandes endocrines et schèmes
comportementaux par le modèle suivant où chaque partie exprime
l'autre :
Régulation
des endocrines ↔ schèmes tempéramentaux et comportementaux
XIV - 1 - C - Les
fonctions de nutrition
Ce
sont les fonctions qui assurent la nourriture des cellules, donc le
renouvellement constant de l'organisme. Ces fonctions sont assurées
par les appareils digestifs, circulatoire et respiratoire.
1)- Double nature
bioénergétique
Comme
nous l'avons vu précédemment, et selon l'hypothèse de notre modèle
quantique, la cellule, comme tout existant, possède une double
nature bioénergétique, formée par :
a/-
les énergies supra-luminales qui proviennent du Soleil et qui se
trouvent dans l'atmosphère ambiante;
b/-
les énergies infra-luminales électromagnétiques, fournies par la
nourriture et la boisson, et liées au géomagnétisme terrestre et
qui forment la substance chimique, le corps cellulaire ;
c/-
et leur réunion qui forme une VFP particulière à la cellule, à
l'organisme. Toute insuffisance ou excès de l'un des deux ensembles
énergétiques, entraîne la rupture d'équilibre, la disharmonie
(source de maladie). Les énergies supra-luminales, animatrices,
abandonnent l'organisme lorsque ses éléments chimiques sont
épuisés.
Chaque
groupe de cellules spécialisées est relié à l'autre par une même
fréquence différentielle générale, spécifique à l'individu (sa
VFP). Les groupes de cellules spécialisées sont reliés entre eux
par une même fréquence différentielle, spécifique à chaque
groupe cellulaire fonctionnel (de « métier ») dans
l'aventure existentielle de l'organisme...
2)- La circulation sanguine
a)-
Deux sources de revitalisation de la cellule. La cellule, pour se
maintenir en harmonie avec l'ensemble, doit se nourrir, se
revitaliser, aux deux sources infra-luminale et supra-luminale. Les
énergies infra-luminales, elle les trouve dans les organes du
système digestif et les énergies supra-luminales dans les organes
ouverts à l'extérieur, ceux du système respiratoire. Par la force
des pulsations coronaires, le sang circule dans les vaisseaux et
nourrit les organes. Quand la cellule sanguine quitte les poumons et
va vers le cœur puis vers tout l'organisme, elle est équilibrée,
elle est également nourrie aux deux sources. Mais en chemin, elle
perd une partie de sa vitalité, en accomplissant son travail de
distribution d'énergie. Elle porte partout cette double énergie et
la répartit judicieusement là où le besoin se fait sentir.
Quand
la cellule spécialisée dans ce travail de transport d'énergie et
de sa distribution, (les globules rouges), retourne vers le cœur
après avoir accompli son travail, elle est dévitalisée. Le cœur
la renvoie vers les poumons où elle se revitalise en oxygène et en
énergies supra-luminales. Elle rejette les déchets, le gaz
carbonique. Puis, revitalisée, elle repart vers le cœur qui la
distribue vers tout le corps. Les globules rouges arrivent pâles aux
poumons, sang bleu, désoxygéné, et en repartent rouge vif. Elles
transportent vers les tissus les matériaux nutritifs, éliminent les
déchets après assimilation et transformation... Dans les conditions
normales, tous les éléments toxiques absorbés demeurent sans
grands effets. Le corps sain, par autorégulation, se régit tout
seul.
L'appareil
respiratoire transforme la nourriture supra-luminale et l'appareil
digestif la nourriture infra-luminale puisées dans le milieu
extérieur, en éléments nutritifs adaptés à l'organisme. Transmis
dans le sang, c'est l'appareil circulatoire qui se charge de
l'approvisionnement de toutes les parties de l'organisme. L'appareil
excréteur élimine les éléments non nécessaires.
L'accord
entre les différents systèmes dépend particulièrement du système
végétatif qui travaille au renouvellement constant des énergies, à
la restauration des énergies calorifiques et mécaniques dépensées
et à la perte de matières non nécessaires (déchets), que ce soit
durant les états de veille ou durant le sommeil. Le système
végétatif ne se repose jamais. Il veille toujours. Et, à condition
d'être bien servi par des organes sains, il maintient un organisme
sain.
b)-
Le plasma sanguin imprègne tous les tissus sauf l'épiderme et
les planères (poils et ongles). La lymphe emplit les espaces
intercellulaires des tissus. Le sang transporte les aliments et les
déchets. Le sang est formé de :
-
d'hématies, ou globules rouges, cellules qui n'ont pas le pouvoir de
se reproduire. Elles sont produites dans la moelle des os. C'est
l'hémoglobine qui véhicule l'oxygène dans le sang. Leur durée de
vie varie entre 28 et 80 jours.
-
Les leucocytes ou globules blancs se chargent de la destruction des
cellules mortes ou altérées, et de la défense de l'organisme
contre les toxines microbiennes...
-
Les plaquettes ou globulines qui interviennent dans la coagulation...
Chaque
heure, meurent 10 milliards de globules rouges, 5 milliards de
globules blancs et 20 milliards de plaquettes. L'organisme est une
galaxie où naissent, meurent, se transforment de milliards de corps
stellaires ou planétaires...
c)-
La pompe coronaire, Le cœur est une double pompe qui se
contracte automatiquement 72 fois par minute, soit près de 100.000
battements en 24 heures. Il pompe 5,6 litres de sang chaque minute,
soit la totalité du sang de l'organisme. En cas d'effort musculaire,
il bat jusqu'à 200 fois par minute. Le rythme cardiaque est d'autant
plus lent que la taille est élevée. Le cœur d'une souris bat 400
fois/min., celui de l'éléphant 35 fois par minute seulement. Les
mouvements spasmodiques varient avec l'âge, le sexe, la taille. Très
rapides chez l'embryon, ils ralentissent chez l'adulte. Ils sont plus
rapides chez l'enfant que chez l'adulte et leur rythme est plus élevé
chez la femme et chez les individus de petite taille. Des accidents
divers, des émotions, des exercices violents, la fièvre... les
accélèrent. Le sommeil les ralentit.
Ce
foyer d'automatisme est régulé avant toute innervation - qui ne
règle que le débit cardiaque, et développe les contractions
rythmiques en fonction des stimuli. En effet, le tissu cardiaque est
un tissu conducteur, hautement spécialisé dès le développement
embryonnaire. Doué d'auto-rythmicité par les effets réguliers de
dépolarisation et de re-polarisation, il déclenche, d'une pompe à
l'autre, la propagation régénérante du plasma sanguin sans la
possibilité d'un retour en arrière. Le nombre de pulses cardiaques
est définitivement réglé dès la formation de l'embryon. Il est
porté, codé dans les gènes. Mais de nombreux accidents de parcours
altèrent cette programmation. D'où les défaillances et les
réanimations ainsi que les possibilités de greffage.
d)-
Le pulse respiratoire est la plus importante et la plus négligée
des fonctions. Elle est pourtant la seule sur laquelle peut agir une
action volontaire.
L'inspiration
dure 1/3 et l'expiration les 2/3 de la durée totale du mouvement.
L'adulte au repos respire 15 à 18 fois par minute pour assurer
l'oxygénation régulière de son organisme. En moyenne, l'Homme en
activité respire 18 fois en une minute soit 1080 fois en une heure
soit 25 920 fois par 24 heures. Pour mémoire, un cycle solaire
complet (un tour entier de l'écliptique) est de 25 920 années
environ. La Terre est entraînée sur ce cycle à raison d'une
seconde d'arc tous les 72 ans...
La
respiration varie avec l'âge. Le nombre de pulses est plus élevé
chez les enfants. Il varie suivant les conditions
physio-psychologiques. Il diminue durant le sommeil... Le mouvement
général du pulse dessine une clothoïde. (Figure 204)
Toutes
les potentialités fonctionnelles et organiques s'ajustent à la
satisfaction optimales des besoins et des nécessités endogènes et
exogènes, présentes et à venir, par la faculté de prospective.
Les organismes sont autotrophes,
c'est-à-dire capables de synthétiser eux-mêmes les énergies dont
ils ont besoin. L'exploitation du milieu par des contacts
multilatéraux, se fait au mieux des possibilités respectives du
substrat nourritiel et du nourri.
XIV - 1 - D - La surface
cutanée
1)- Le plasmoderme
ou membrane plasmique et la circulation des énergies.
(L'acupuncture)
Comme
nous l'avons vu dans la Communication XI-8, la membrane, barrière de
potentiel d'abord, puis organe doué de facultés spécifiques de
reconnaissance, est une partie essentielle du tout organismique. Les
liaisons entre les organes et le revêtement cutané sont directes,
d'abord au moyen des voies bioénergétiques non-neurologiques, puis
par les voies neurologiques physiologiques.
Les
voies non-neurologiques ont été vérifiées expérimentalement. Des
points d'acupuncture ont pu stimuler, insensibiliser ou ramener à la
vie. En Chine, en Europe, aux Etats Unis d'Amérique, des films ont
enregistré des opérations chirurgicales sous anesthésie locale par
acupuncture. Le patient restait conscient durant toute l'opération
(notamment une césarienne). Et pourtant, les recherches effectuées
à ce sujet, en vue de déterminer les voies neurologiques capables
d'anesthésier, ont été catégoriques. Elles ont conclu à la
non-existence de voies neurologiques correspondant aux points
d'anesthésie. Aucun rapport donc avec les nerfs cutanés et encore
moins avec des effets d'autosuggestion. Ce qui veut dire qu'il existe
des voies non-neurologiques capables d'anesthésier. Et c'est notre
apport, particulièrement important en ce domaine, qui définit,
probablement pour la première fois, les causes des voies
bioénergétiques non-neurologiques. Puisse notre tentative être
claire.
Les
fuseaux bio-énergétiques à l'intérieur de l'organisme
s'expriment, sur la surface cutanée, par divers circuits circulant
sur la face externe de la membrane cutanée et des muscles ainsi que
sur leur surface interne. Le courant circulant sur la surface externe
est descendant positif, et, sur la surface interne, ascendant
négatif. Leur coordination équilibre la diffusion énergétique par
une circulation ininterrompue. Par exemple, le lobule de l'oreille
est en liaison directe avec les centres thermiques de l'organisme.
(Cf figures 199 à 201)
Ces
circuits dessinent une topographie invariable. Il existe 12 circuits
bilatéraux correspondant aux organes et à leurs relations, et deux
médians, correspondant à des fonctions physiologiques. Ils
communiquent tous entre eux. Les deux circuits médians sont l'un
antérieur et montant du pubis au menton et gouvernant, chaque tiers,
respectivement, de bas en haut, la fonction sexuelle, la fonction
nourritielle et la fonction respiratoire (cardio-pulmonaire) ;
l'autre postérieur et montant le long de la colonne vertébrale, et
gouvernant le système ganglionnaire. Sur ces circuits, se situent
différents points de rencontre des flux et reflux des trains d'onde
générés ou reçus par les différents organes. Leur régularité
confirme la rythmicité régulière, la santé des organes et leur
bon fonctionnement.
Tout
dysfonctionnement s'exprime par une irrégularité de la rythmicité
et, par conséquent, du non-chevauchement des trains d'onde. L'effet,
on le nommera céphalée, asthme, rhumatisme ou tuberculose. En
effet, une impulsion rapide d'un organe exprime son hypertonie, sa
congestion, la corrosion orageuse d'une de ses parties et qui entrave
ses fonctions. L'excès du champ négatif s'exprime par la douleur à
la hauteur du segment en rapport avec l'organe malade. Une impulsion
lente exprime sa faiblesse, sa déficience, son hypotonie, son
épuisement. L'excès du champ positif s'exprime particulièrement
par un prurit localisé ou généralisé.
Dans
les deux cas, il faudrait régulariser les trajets afférents et
efférents, les flux et reflux, c'est-à-dire amener les trains
d'onde à se rencontrer régulièrement aux points définis. Le
résultat sera la rupture du déséquilibre par un réajustement des
rythmes, qui se conclut soit par une diminution d'un excès, soit par
l'excitation d'un fonctionnement... La diminution d'un excès est
obtenue par le dénouement d'une congestion, et l'excitation d'un
fonctionnement par le nouement stimulant la tonicité. Ce
réajustement des rythmes est obtenu par différentes voies:
-
par réflexothérapie, par le massage direct des points de
croisement des énergies, des zones réflexes dans la musculature et
du tissu conjonctif (pétrissage, massage, pincement, brossage et
grattage) qui modifie l'état vaso-moteur, revivifiant et équilibrant
les centres de régulation situés dans la moelle épinière, le
bulbe ou le diencéphale et qui agissent sur les organes par voie
réflexe directe ou indirecte, et qui déclenchent les réflexes
curatifs par réaction sélective. L'effet de la réflexothérapie
est un effet sédatif, récupérateur, protecteur, rééquilibrant,
et dans une proportion bien moindre, analgésique et antispasmodique.
-
par hydrothérapie, cautérisation, etc. qui stimulent la
tonicité et l'hydratation des régions cutanées et sous-cutanées...
-
enfin par l'acupuncture qui est l'introduction dans le derme
d'aiguilles d'or ou d'argent, à des points de croisement, sur le
trajet cutané des circuits, et ce, suivant l'effet tonifiant,
calmant ou anesthésiant qu'on désire obtenir. Par anesthésie
locale, nous exprimons le fait que certaines punctures bloquent
momentanément la transmission des flux jusqu'aux centres nerveux du
cerveau qui, par conséquent, ne ressentent aucune douleur. Le trajet
a été détourné vers d'autres voies annexes. Des impulsions
électriques transmises par des électrodes appliquées également en
ces points de cisaillement ont le même effet.
2)- L'organisation
morpho-somatique et cutanée générale
a)-
Les somatotypes.
Les composantes morphologique et tempéramentale (base
comportementale) sont complémentaires, indissolublement liés, l'une
exprimant l'autre, l'aspect somatique exprimant la conduite et
réciproquement, en un continuum fonctionnel. Les déterminants
géniques et socio-culturels épousent étroitement la structure de
la personnalité. Les antécédents héréditaires et les expériences
personnelles se conjuguent psycho-somatiquement. Il n'y a pas de
cassure entre le physiologique et le mental, l'être et l'agir.
C'est
à partir des aires germinales de l'embryon et de prédominance de
l'une d'elles sur les autres que se déterminent les somatotypes et
leurs traits spécifiques. Caractérisons les trois types extrêmes :
-
La prédominance de l'ectoblaste (formant l'axe neural, la peau
et les organes extéroceptifs) forme une personnalité
cérébro-tonique (fortement cérébralisée) caractérisée par une
morphologie gracile, filiforme, effacée, par une sensibilité
extrême et par une forte tendance à l'inhibition quant à toute
extériorisation.
-
La prédominance de l'endoblaste (formant les éléments de
l'appareil digestif) forme une personnalité viscéro-tonique
caractérisée par une morphologie grasse, tout en rondeurs, portée
par des membres courts, et par un comportement d'une mollesse
générale, porté par l'avidité jouisseuse, la recherche du
confort, et, comme conséquence, une importante sociabilité
nécessaire à la satisfaction de ses besoins.
-
La prédominance du mésoblaste (formant l'appareil uro-génital,
les muscles, le squelette, le tissu conjonctif) forme une
personnalité somato-tonique, musclée, athlétique, tout en vigueur,
portée par l'affirmation de soi.
b)-
La peau.
La peau est un organe sensoriel mais surtout un terrain somatique
d'expression émotionnelle. L'impatience s'exprime au niveau de la
peau par un urticaire; la peur par la pâleur et la sudation, ainsi
que la colère; l'anxiété provoque des réactions pilomotrices
(« la chair de poule ») ; la timidité par une rougeur,
particulièrement au niveau du pavillon de l'oreille. D'autres
émotions s'expriment par des dermatites, l'engourdissement des
doigts, l'alopécie et la canitie (la perte et le blanchissement des
cheveux), etc.
c)-
Toutes les lignes et circonvolutions structurant la peau expriment
d'une part les potentialités géniques et métaboliques de
l'individu, et, d'autre part, la structure tempéramentale
correspondante. La biométrie
identifie l'empreinte digitale exclusive de chaque personne.
d)-
La structure du pavillon
de l'oreille reproduit exactement la forme fœtale et la
structure des aires germinales de l'embryon. Et témoigne, par
conséquent, de la structure somato-tempéramentale de l'individu. Il
est, dès lors, logique, d'atteindre par une acupuncture localisée
sur les aires pavillonnaires de l'oreille, les aires somatiques
correspondantes.
e)-
L'iris
est le réglage
morpho-psychologique qui permet d'adapter la vue à la vie. Et
réciproquement. L'oeil, comme la peau, ouvre l'intérieur à
l'extérieur. Si le jeu des couleurs de l'iris charme les partenaires
sexuels, tout comme l'intensité du regard ou les battements des
cils, c'est qu'il exprime l'insondable de la personnalité de chacun.
Lien entre les qualités héréditaires individuelles qu'il reflète
et le monde, l'oeil absorbe l'univers. Il analyse l'univers des
formes, des couleurs, des sensations et des émotions qui
l'atteignent et active les réponses les plus adaptées. Mais le
regard est également la porte d'entrée qui permet de saisir la
personnalité de l'autre et, à l'occasion, de l'enchanter...
Ces
brèves notations suffiront à porter les chercheurs novaliens sur la
voie de découvertes de plus en plus décisives en ce domaine
insuffisamment exploré.
XIV - 2 - LA CROISSANCE
ET LES
CYCLES DE CROISSANCE
XIV - 2 - A - La croissance
Rien
ne s'accomplit brusquement dans la nature. Chaque vivant réalise
progressivement le plan immanent contenu dans sa structure. La graine
germe et se déploie en arbre. Les séquoias géants (100 m de haut)
sont issus d'une graine microscopique. Leur maturation a mis 3000
ans.
Les
phases de maturation dépendent de déterminants endogènes et
exogènes. Les conditions de croissance sont liées aux conditions
écologiques optimales, c'est-à-dire aux conditions de vie les plus
favorables à la conservation de l'espèce. Cette adaptation
physiologique, génétique ou sociale, au milieu, répond à
différents facteurs climatiques, psychologiques, affectifs. Les
dysharmonies parentales et les guerres réduisent la taille des
enfants (comme les générations issues d'arméniens survivants des
massacres du début du siècle...). Actuellement, on assiste à un
allongement
de la taille de l'espèce humaine. Au Moyen-Age, la taille
moyenne était de 1,65 m. Elle est actuellement de 1,77 m. Dans
l'espace, les astronautes grandissent de quelques 2,5 cm mais dès le
retour sur Terre, ils retrouvent leur taille normale; l'effet de la
« pesanteur » est patent. Les interdépendances
s'exercent en totalité entre tous les éléments présents. (Cf IV)
L'action
entre les différents foyers de croissance est coordonnée suivant
des chaînes catalytiques qui règlent le débit des synthèses de
protéines en fonction des besoins. Tel événement organismique ne
peut avoir lieu à n'importe quel moment mais au moment où celui-ci
est possible. Les gènes programment toute la croissance
organismique. L'intensité de croissance varie d'un point à un autre
de l'organisme, suivant les besoins et les nécessités du moment.
D'où les variations topographiques. A la naissance, le milieu de
l'organisme humain se situe à l'ombilic. La tête mesure le quart de
la taille du corps entier. A 6 ans, la tête est le sixième. Chez
l'adulte, la tête est au huitième de la taille, et le milieu du
corps se situe au niveau du pubis.
Les
aliments nécessaires à la croissance sont avant tout l'air, puis
les éléments combustibles, lipides et glucides porteurs de
calories, puis les aliments énergétiques (protides, eau, sels
minéraux) et enfin les aliments catalytiques, les oligo-éléments,
vitamines et minéraux.
XIV - 2 - B - Les cycles de
croissance
Chaque
élément possède son propre cycle de croissance, sans pause ni
interruption. Rien n'a une forme définitive. Tout est en perpétuel
devenir. Tout se transforme mais ne cesse jamais d'exister. L'Homme
se caractérise par un cycle septenaire (soit approximativement 9 x 9
mois de croissance), si l'on mesure en années, et nonaire si l'on
mesure en mois. Les phases se caractérisent par des mues, des
métamorphoses et des bouleversements physio-morphologiques définis.
Un criquet parcourt 5 à 6 mues avant d'atteindre l'âge adulte.
L'éléphant met 25 ans, le chameau 8 ans, le cheval 5 ans, la vache
4 ans, le chien 1 an et demi, une souris 66 jours... L'Homme met 21
ans.
Les
phases principales (après naissance)
1)-
La maturation dynamique
-
de 0 à 7 ans - (soit 9 x 9 mois ).
-
L'enfance se caractérise par l'augmentation des dimensions (non
la modification) des formes vers leur maturation. De la naissance
jusqu'à 4 ans, la poussée est dynamique. Vers 5 mois, le poids de
l'enfant est le double du poids à la naissance. En un an, il
triplera.
-
La puérilité de 4 à 7 ans. L'acquis socio-culturel s'impose.
-
de 7 à 10 ans (jusqu'à 18 x 9 mois).
-
La puberté est une phase qui met 1 à 2 ans (approximativement 3
x 9 mois). Elle consiste dans certaines modifications pubertaires
morphologiques. Les Noirs d'Afrique sont les plus précoces, les
Blancs européens les plus tardifs.
-
L'adolescence couvre la période allant de 12 à 14 ans. Elle se
caractérise par l'accroissement des caractères sexuels (pilosité,
testicules, bourses…) et une croissance staturale. La maturité
sexuelle de l'Homme est tardive.
-
de 14 à 21 ans (soit 27 x 9 mois). La jeunesse, l'âge de
l'apprentissage de l'autonomie et de la responsabilité sociale.
-
et de 21 à 28 ans (soit 30 x 9 mois), l'âge de décision, de
fondation et d'épreuve.
2)-
L'équilibre mobile
-
de 28 à 34 ans (soit 45 x 9 mois) l'âge du développement des
potentialités et de confirmation de l'orientation prise (de preuve).
-
de 34 à 41 ans (soit 54 x 9 mois), l'âge adulte de
perfectionnement.
-
de 41 à 48 ans (soit 63 x 9 mois), l'âge mature.
-
de 48 à 54 ans (soit 72 x 9 mois), l'âge de pleine maturité.
-
de 54 à 61 ans (soit 81 x 9 mois ), l'évolution
de la maturité.
3)-
Le vieillissement
-
de 61 à 68 ans (soit 90 x 9 mois),
-
de 68 à 75 ans (soit 99 x 9 mois) l'âge des bilans.
-
de 75 à 81 ans (soit 108 x 9 mois) le vieillissement s'accélère.
-
de 81 à 88 ans (soit 117 x 9 mois)
-
de 88 à 95 ans (soit 127 x 9 mois)
-
de 95 à 102 ans (soit 136 x 9 mois)
-
de 102 à 109 ans (soit 144 x 9 mois)
-
de 109 à 144 ans... (?)
Le
cycle complet d'une vie humaine dans les conditions biosphériques et
socioéconomiques actuelles de notre planète, est ainsi de 81ans en
moyenne. En fait, le cycle devrait pouvoir être de 109 ans en
moyenne (soit de 144 x 9 mois). La figure 205 exprime le cycle
complet moyen du biotype humain dans les conditions actuelles. La
figure 206 schématise les différentes phases générales
(septenaires) du cycle.
D'autres
cycles soutiennent la vie organismique d'un individu. Ce sont les
cycles da maturation des fonctions métaboliques de relation et de
nutrition, qui ont leur origine, comme tous les autres cycles, dans
les cycles de développement de l'embryon. Les chercheurs novaliens
devront s'intéresser à les définir.
XIV - 2 - C - La sénescence
entropique
(Se
reporter au dernier chapitre de la précédente Communication). Le
vieillissement est inévitable. Il se caractérise par la baisse du
potentiel énergétique. Et le passage d'une structure en équilibre
à une structure dissipative, une désorganisation. Les longévités
sont variables. Le vieillissement s'opère à des vitesses
différentes selon les espèces, et différemment au sein d'une même
espèce. Lorsque les réserves sont épuisées dans l'organisme,
celui-ci accroît sa dépendance au milieu ambiant nourritiel. La
sénescence présente différents signes tels que :
-
Une diminution de l'activité fonctionnelle des cellules spécialisées
et qui ne se divisent pas (comme les cellules nerveuses et les
hématies) ;
-
une réduction du pouvoir de synthèse par altération des processus
de transmission des messages génétiques... donc une diminution de
la faculté d'adaptation.
-
une dégradation du collagène, protéine structurale qui forme les
40% des protéines du corps. La collagène forme le treillis lâche
ou dense qui cimente les différents organes. Avec l'âge, elle perd
sa souplesse en ne jetant plus de ponts entre les chaînes formant le
treillis.
-
Une limitation de la division cellulaire (programmée génétiquement).
Le cœur pulse jusqu'à l'épuisement de ses ressources.
-
L'atrophie générale affecte tous les organes. La décalcification
rend fragile le tissu osseux. Le tissu musculaire se fatigue
rapidement. Les organes perdent leur souplesse. Les organes des sens
perdent leur acuité. Les centres nerveux s'altèrent par suite de la
réduction de l'oxygénation de l'encéphale, d'où la confusion
mentale, les pertes de mémoire (la non-reconnaissance de relations),
la réduction de l'attention et de la vigilance. Les modifications
coordonnées psycho-somatiques rendent l'individu impulsif, méfiant,
têtu, versatile... L'organisme se dessèche. Par l'accumulation des
déchets, l'organisme subit l'usure d'une intoxication progressive.
Les tissus, les cellules, les molécules, les atomes perdent
progressivement le contact les uns avec les autres.
Les
causes principales d'une sénescence prématurée sont une
alimentation trop riche, la paresse subséquente et le manque d'un
but. Cette absence de but se caractérise par un nihilisme qui se
répercute dans les fonctions métaboliques. L'hygiène physique,
sexuelle et intellectuelle, par le maintien de l'activité musculaire
et neuronale et l'élimination des déchets toxiques, ainsi qu'un
sommeil équilibré, stimulent l'organisme et retardent la
sénescence. Chaque homme ou femme devrait pouvoir vivre au moins 109
ans.
La
mort. Chaque organisme porte en lui-même le secret de sa propre mort
La mort est une régulation indispensable. Mais elle n'est pas une
fin absolue, comme le proclament les nihilistes inconscients de
l'absurde de leur propos. La mort n'est pas une fin absolue comme la
naissance n'est pas un commencement réel. On ne peut commencer ou
cesser d'être. Seuls se remplacent perpétuellement les formes
nodulaires dans le devenir universel. La mort est un passage. Tout
est transition d'un plan à un autre, d'un événement à un autre...
L'univers est un mouvement de continuelle et incessante régénération.
XIV - 3 - LES RYTHMES BIOLOGIQUES
XIV - 3 - A - Les périodicités
chrono-spatiales biologiques
Les
organes sont des systèmes rythmiques plus ou moins autonomes. Chaque
cellule, chaque tissu, chaque organe, chaque organisme possède ses
propres caractéristiques pulsatoires, une rythmicité spécifique...
Toutes les fonctions comme tous les organes obéissent à des
périodicités chrono-spatiales précises : rythmes bi-circadiens
(alternance régulière jour/nuit), circadiens (24 h.), marégénaires,
saisonniers, annuels... Autrement dit, les énergies ne circulent
pas, et les nœuds de rencontre ne réagissent pas de façon
constante, mais selon l'heure, le lieu, les saisons... Et les rythmes
endogènes sont synchronisés aux rythmes exogènes, c'est-à-dire
suivent la périodicité des facteurs du milieu : Champs de pression,
température, humidité, circulation des courants GM, etc.
Les
pics d'activité se situent à des moments précis suivant chaque
organe et chaque fonction. Pour les espèces diurnes, ces pics se
situent au début de la nuit et juste avant l'aube. Suivant les
espèces, les saisons de reproduction ont lieu à dates bien précises
de l'année. L'Homme également, bien qu'il n'y ait pas chez lui de
saisons de reproduction spécifique, est régi par des cycles sexuels
précis, le cycle œstrien chez la femme, et, chez le mâle, un
pouvoir fécondateur cyclisé suivant les saisons et exprimé par le
volume variable de l'éjaculat, le nombre des spermatozoïdes,
l'impulsion sexuelle, la fécondité (c'est-à-dire la vigueur des
gamospermes).
Les
réponses aux facteurs exogènes se font par des sécrétions
hormonales régulatrices (par exemple la mélatonine, au niveau de
l'épiphyse, sensible aux alternances jour/nuit). On vérifie les
variabilités des réponses par les variations périodiques des taux
de calcium ou de potassium, des concentrations hormonales, de la
température du corps...
Au
printemps, les oiseaux chantent. Vers le milieu de la journée et
durant toute la nuit, tous les animaux diurnes ont un long moment de
repos, un temps d'arrêt, une pause... Dans les lacs, mers, océans,
les poissons migrent, la nuit, vers la surface, et vers le fond, le
jour.
Chez
l'Homme, différents cycles fondent l'auto-rythmicité. Chaque 7
minutes, un cycle réactionnel complet s'organise au niveau de la
circulation sanguine. Les cycles septénaire de 7 heures voient la
complète régénération cellulaire, en liaison avec les rythmes du
sommeil et des rêves... Les cycles de 7 jours, avec l'extension
maximale du cycle de 28 jours, règlent la circulation
neuro-endocrinienne et la sexualité, soit les programmes d'activité,
de repos et d'isolement nécessaire. Les cycles de 7 mois voient un
retour périodique des susceptibilités physiologiques. Les cycles
nonaires de 9 mois renouvellent l'individu. Les cycles de 7 années
(ou 9 x 9 mois) ponctuent la vie de l'organisme d'autant de
bouleversements et de mues. L'ensemble organismique subit sa
maturation au moment décidé, codé par les gènes.
En
effet, les cycles réactionnels sont initiés dès le passage de
seuils bioénergétiques, décidés par l'accord des énergies VFP
définissant le biotype concerné avec les énergies ambiantes. C'est
cet accord qui commande la mutuelle réactivité des complexes
enzymatiques, accélère ou ralentit le déroulement des sécrétions
endocrines, en détourne ou en inhibe les fonctions... Au départ de
toute la période, une avalanche réactionnelle, sous l'influence
d'une stimulation physio-somatique hormonale précise, induisant une
synthèse protéique correspondante, affecte l'ordre d'activation
constructionnelle, avec des blocages différentiels des séquences de
la programmation génique, et spécifie la direction et la vitesse de
croissance, en surveillant rigoureusement le déroulement complet du
cycle jusqu'à l'émergence finale à un cycle ultérieur sur la voie
du devenir.
Les
paramètres de régulation sont le Soleil, les champs GM et les
périodes d'éclairement... Ces paramètres varient en fonction du
lieu. Par exemple une plante, l'erica
cinerea, une espèce de bruyère hermaphrodite, se développe en
Norvège au niveau de la mer, à 800 m dans les Cévennes, et à plus
de 1500 m au Portugal. En cas d'absence de la lumière solaire (soit
une vie sous terre), la période du cycle biologique s'allonge,
pouvant atteindre 48 h au lieu de 24 h (périodes connues notamment
par les spéléologues).
Ce
conditionnement bioénergétique mobile, variable, par les multiples
mécanismes de combinaison, affecte l'organisme par une orientation
indépendante des volitions rationnelles. Il agit sur l'organisme et
sur tout ce qui vit sur la Terre, particulièrement par
l'intermédiaire de l'eau (3/5ème du poids de l'organisme) en
modifiant ses structures de groupement et ses orientations
moléculaires... (Cf VIII-9)
XIV - 3 - B - Les rythmes et
leurs influences
L'Homme
est un réactif très sensible. Il ressent toute modification des
champs écologiques. Chaque individu répond aux différentes
sollicitations avec plus ou moins d'intensité suivant la nature de
sa VFP et de ses capacités réactionnelles. Il exprime sa réponse
par des symptômes qui varient suivant l'efficacité de l'impact.
Certains champs ont, pour certains biotypes, une action quasi-nulle.
1)-
Les rythmes d'activité solaire exprimés par les éruptions
chromosphériques undecennales (onze ans), influencent directement
l'intensité des champs GM, la fréquence des orages magnétiques,
les sécheresses, etc. Les aurores boréales et le nombre des
icebergs sont également des phénomènes qui peuvent être reliés
indirectement à l'activité des taches solaires.
Aux
maxima de l'activité solaire, correspondent des récoltes
excellentes, et des perturbations atmosphériques, telles que une
hausse de température, des tempêtes (des cyclones), des
incendies... Les ondes courtes s'évanouissent. Les ondes longues se
renforcent. A ces époques, se remarque une recrudescence des états
pathologiques psycho-somatiques. Les fièvres en hausse provoquent
des tensions, des crises de violence sociale, des démences, des
paroxysmes épidémiques, des déchaînements morbides, des crises de
douleurs, des morts subites. La volonté et la résistance
s'atténuent. Aux minima, correspondent des mauvaises récoltes, une
vague de froid avec des orages, des tremblements de terre et des
éruptions volcaniques (compensatoires).
2)-
Les rythmes lunaires de 28 jours sont couplés aux rythmes
solaires, tout en gardant leurs effets propres sur l'eau des mers
(marées) et des organismes végétaux, animaux ou humains, sur le
géomagnétisme terrestre, sur les rythmes météorologiques...
A
chaque période lunaire correspondent des effets différents. Du 1er
quartier à la pleine Lune, on observe l'augmentation de la fréquence
de certaines crises fébriles. L'Homme hypersensibilisé à la Lune
souffre au moment de la pleine Lune d'états confusionnels, de
céphalées, de migraines, d'agitation... Les arbres, cyclisés comme
tout organisme, se renouvellent tous les 28 jours à l'époque de la
pleine Lune. S'ils sont abattus à une heure précise de la pleine
Lune, ils ne sont plus sujets au pourrissement et aux attaques des
insectes... Au coucher de la Lune, on observe une croissance
importante des racines végétales...
Le
rythme de reproduction ovulaire est adapté au rythme lunaire. Chez
la femme, la première menstruation a lieu au moment où la Lune se
trouve au même degré du zodiaque qu'à la naissance. Et les
menstrues se reproduiraient mensuellement dans les mêmes conditions.
C'est que la Lune influe directement sur les fuseaux énergétiques
de l'organisme, par la variation du potentiel électrique en
particulier, à laquelle tous les systèmes nerveux, endocriniens et
circulatoires sont appelés à répondre.
3)-
Les rythmes solunaires influencent directement les rythmes
géologiques de température avec ses variations quotidiennes et
saisonnières, de pression (la marée barométrique), d'humidité, de
chutes de pluies, du débit des cours d'eau (avec une alternance de
crues et de décrues), de marées, de la dilatation et de la
contraction de l'écorce, du volcanisme (avec une alternance
paroxystique et de repos), du jaillissement pulsé des sources
thermales et des geysers.
L'augmentation
de la température provoque la paresse et une baisse de résistance
aux infections. La froidure rend alerte et plus habile. Les
fluctuations barométriques influencent l'appareil circulatoire par
la modification du potentiel hydrogène, le système endocrinien,
l'appareil digestif, l'excitabilité nerveuse et la puissance
génésique. Toute dépression provoque des troubles chez les
hypertendus, des crises d'asthmes, des douleurs rhumatismales, une
exigence sexuelle accrue particulièrement chez les femmes. Le vent
chaud provoque des irritations comportementales, des insomnies, des
intolérances alimentaires...
4)-
Le champ GM influence les organismes suivant leur orientation et
leur localisation. Une orientation Nord/Sud du corps présente le
minimum d'activité réactionnelle cellulaire et favorise la détente.
5)-
Le champ électrique de l'atmosphère en liaison avec le champ
GM, est variable. La Terre se comportant comme un conducteur négatif
et l'atmosphère étant positivement chargée, la différence de
potentiel sol/air varie rythmiquement selon des périodicités
quotidiennes et saisonnières. Quotidiennement, vers 4 h, on observe
un minimum d'intensité du champ électrique et vers 16 h un maxima,
double du minima.
En
hiver, l'intensité moyenne est plus grande qu'en été. Les
organismes présentent une résistance différentielle suivant le
champ positif, négatif ou nul, auquel ils sont adaptés. En champ
positif, les hommes, les chiens, les chats, les poules, les canards,
le persil, les radis, les bruyères, sont résistants. En champ
négatifs, les mousses. En champ nul, les lapins, les fougères, les
genêts... Si un organisme se transplante d'un champ à un autre, il
perd sa résistance et sa fécondité...
6)-
Les rythmes saisonniers s'expriment par les activités
saisonnières de reproduction, les migrations (des bisons,
hirondelles, cigognes, harengs, morues, thons, anguilles, saumons -
vers les eaux douces -, les insectes comme les criquets, etc.), le
sommeil hivernal par engourdissement des fonctions et qui n'a aucun
rapport direct avec le froid (le nombre des battements du cœur de
l'escargot varie de 26 à 6 par minute, au moment du déclenchement
de la saison, quelles que soient les conditions expérimentales du
milieu), le renouvellement du pelage et des fourrures et le
changement de coloration...
7)-
Les rythmes circadiens universels (la
chronobiologie) s'expriment par les activités de veille et
de sommeil, leur durée, les variations des réflexes, de la tension,
de la respiration, des sécrétions endocrines, de la courbe
thermique, du potentiel pH, etc. Les plantes ont une activité de
croissance maximale peu après le lever du Soleil et minimale peu
après le coucher. La période de veille de l'écrevisse dure 7h30,
celle de l'escargot 10 h, celle du ver de Terre 13 h. L'écrevisse,
l'escargot, la blatte, la souris, le rat et l'araignée sont actifs
la nuit. L'araignée tisse sa toile entre minuit et 4 h. La
couleuvre a une activité maximale entre 13 et 14 h.
Le
sommeil est une caractéristique comportementale basique de tous les
vivants organismiques. Le sommeil est une période de repos complet
entre deux pics de vigilance et d'activité. Les végétaux et les
animaux sont régulés dans leur rythme de veille et de sommeil selon
un horaire précis propre à chaque espèce. L'Homme doit s'assurer
au moins le tiers de sa journée de 24 h pour le repos (soit 8 h),
les deux autres tiers à des activités constructionnelles. La
tension de l'organisme humain s'abaisse dès le début du sommeil. Le
minimum tensoriel est observé entre 23 et 24 h et au réveil; le
maximum entre 11 et 12 h et entre 18 et 19 h. La sudation est plus
importante durant le sommeil qu'à l'état de veille, tandis que les
sécrétions salivaires sont diminuées. La respiration est bruyante
et profonde au début du sommeil. La ventilation diurne diminue
progressivement. Le creux d'activité respiratoire se situe entre 3
et 5 h du matin, juste avant l'aube. Le maximum d'activité de la
glande thyroïde se situe entre 2 et 4 h. Les sécrétions du foie
sont maximales entre 1 et 3 h. Le pic d'activité circadien des
reins se situe entre 17 et 19 h, et le pic saisonnier, entre novembre
et février. Le pic d'activité du cœur se situe vers midi et en
plein été ; son minimum d'activité à minuit et en hiver. Les
accidents vasculaires cérébraux ont lieu souvent vers 18 h, les
accidents coronaires et cardiaques vers 20 h, les accidents
pulmonaires à l'aube en été. Ci-dessous le tableau des
sensibilités
circadiennes. (Figure 207).
La
courbe thermique normale de l'organisme varie généralement d'un
minima de 36°7 à un maxima de 37°5, comme suit : 0h = 37°C, 2h =
36°C, 4 à 6h30 = 36.7°C, 8h = 36.8°C, 10h = 37°C, 12h = 37.3°C,
14 à 16h = 37.4°C, 17 à 19h = 37.5°C (maximum), 20 à 21h =
37.4°C, 22h = 37.3°C, 23h = 37.2°C.
8)-
Ainsi les rythmes fonctionnels cardio-pulmonaire, sexuel,
psychologiques (moments d'exaltation et de dépression), courants
électriques cérébraux, etc. sont-ils réglés étroitement aux
rythmes de l'environnement énergétique.
9)-
Les rythmes morphologiques (développant le phénotype), quant à
eux, dépendent principalement du génotype, à partir de la
fécondation de l'œuf. La germination cellulaire se développe
suivant certains axes définis, propres à l'espèce. L'avenir du
phénotype est tout tracé. Du projet d'avenir construit par le
génotype dépend son développement orienté, son rythme de
développement, les principales caractéristiques de son
architecture... Dès la 3ème génération, les cellules s'agencent
en spirales, comme nous l'avons déjà vu, pour former les tissus.
Sur les végétaux, la ligne hélicoïdale s'exprime par la
disposition spiralée des racines, des branches, des feuilles... Les
cycles d'insertion des feuilles isolées ou des bourgeons règlent un
espacement continu, par intervalles réguliers, suivant une
disposition en hélice unique. Chez les animaux, les rythmes
morphologiques s'expriment par la structure cutanée et sa
pigmentation, par la disposition des poils, des dents, des ongles,
des écailles, des plumes, par leur couleur...
10)-
Quant aux rythmes génétiques héréditaires, ils suivent les
aléas des conjonctions chromosomiques... Pour autant, le hasard des
combinaisons au départ orientera et déterminera le développement
de chaque architecture individuelle en suivant l'ordre précis des
nécessités organiques. Base qui soutiendra la personnalité à
venir, stimulera ses facultés d'acquisition, bridera ou assurera son
rayonnement.
XIV - 4 -
L'ÊTRE HUMAIN
Conclusion
: Synthèse et ouverture
XIV
- 4 -
A - Fondements de la spécificité bio-psycho-sociologigue
de l'Homme
En
quoi l'Homme diffère-t-il de l'animal ? Physiologiquement, ils sont
à peine différents. Et pourtant... L'animal est régi par des
impulsions contraignantes qui le lient intégralement à un milieu
géographique précis, contribuant ainsi à l'équilibre du système
écologique de ce lieu. Son comportement situationnel est dicté par
les instincts stéréotypés de l'espèce, gouvernés par
l'attraction impérieuse qu'exerce la satisfaction immédiate de
leurs besoins. L'animal évite la variété. Son langage est
également stéréotypé. L'animal ne se pose pas de questions. Il
est là, satisfait de sa condition d'être...
L'Homme
se différencie de l'animal certes par sa spécificité somatique due
à l'infime différence dans le nombre et l'agencement des
chromosomes (46 au lieu de 48 pour le chimpanzé). Cette spécificité
somatique s'exprime essentiellement par certains caractères
morphologiques spécifiques à l'Homme : l'orthognathisme, la quasi
absence de pelage, la chevelure, la forme du pavillon de l'oreille
(forme fœtale), la structure de la main et du pied, la forme du
bassin, l'orientation ventrale de l'ouverture génitale chez la
femme, la dentition, les sutures crâniennes... Mais cette infime
différence somatique n'exprime pas à elle seule toutes les
caractéristiques de l'humain.
L'Homme
et le chimpanzé, vertébrés de la classe des mammifères, ont une
même structure physiologique. Leurs cerveaux avec leurs propriétés
de perception, de traitement analytique, d'apprentissage, de mémoire,
de décision, de réactions motrices et d'orientation, et de
communication (dans ses schèmes primaires), ne diffèrent pas
fondamentalement. Les mécanismes neurologiques sont identiques. La
transmission des informations se fait par des relais sensoriels et
moteurs identiques. Les centres neurovégétatifs contrôlant la
rythmicité cardio-pulmonaire, la tension, les fonctions de nutrition
et de reproduction sont identiques. Un mécanisme identique de
coordination nerveuse et endocrinienne contrôle l'attention, la
veille et le sommeil. Les hémisphères cérébraux, dans leur
bi-partition, sont identiques, les praxies répondant à des régions
spécifiques du cortex cérébral. L'activité électrique en état
d'alerte ou de repos, prouvée par un même schéma
électro-encéphalographique, est identique. Seules les ramifications
dendritiques sont plus nombreuses chez l'Homme, c'est-à-dire les
interconnexions sont bien plus complexes au niveau neuronique. Mais
cette complexité céphalique n'explique pas à elle seule la
prééminence de l'Homme. Comme le poids du cerveau n'est pas lié au
poids du corps, et encore moins à l'intelligence, ce n'est pas le
cerveau physiologique qui caractérise l'Homme. L'intelligence d'une
espèce n'est pas exclusivement le produit du cerveau.
C'est
que l'Homme se définit par la culture. Celle-ci est déterminée par
l'activité humaine exploratoire et explicatoire. L'intelligence
conscientielle acquise est le fondement bio-psycho-sociologique
(acquis sur la base de l'inné) de la spécificité de la personne
humaine.
XIV - 4 - B - L'Homme-culturel
: de la jungle au jardin
L'Homme
se différencie de l'animal, d'abord par sa posture verticale.
Debout, sa verticalité découvre les organes génitaux et leur sens.
Par l'identification de soi-même, la reconnaissance de soi comme
individualité affirmée, l'Homme voit et se voit. L'Homme se regarde
à travers tous ses sens, toute sa conscience d'être, témoin du
monde qui se réfléchit en lui, par lui, et sur lequel il agit.
Devant un miroir, l'Homme seul reconnaît son image, les autres
animaux croient voir un congénère (à part peut-être le chimpanzé
et certains mammifères…).
Pratiquement
inexistante chez l'animal après l'accouplement où la femelle seule
s'occupe de protéger sa progéniture, la fonction paternative (mâle)
est assurée par l'Homme. Par cette fonction paternative, le
processus civilisateur s'est trouvé enclenché.
L'Homme
se distingue par sa faculté d'anticipation. Par sa capacité
prospective de programmer ses actions, avec, pour conséquence, de
surseoir à la satisfaction de ses désirs, de tolérer des délais.
Sa capacité de pré-voyance le fit inventer des méthodes
spécifiques (outils, agriculture, domestication tribale du bétail)
qui lui permettront de produire sa subsistance, au lieu de simplement
consommer ce qu'il trouve, autrement dit de chercher à satisfaire un
besoin futur par un approvisionnement effectif, et non plus
simplement un besoin immédiat. Cela est lié au développement de la
conscience groupale, communautaire.
L'Homme
se définit également par la faculté explicatoire, la recherche des
sens et des racines de toutes les choses qui l'entourent et qui
déterminent les seuils de sa liberté et de sa maîtrise de son
environnement.
L'Homme
enfin se caractérise par la spécialisation individuelle, par la
maîtrise de métiers spécifiques ou la conquête de l'art. Toute
transformation sociale dans la voie de la complexité implique une
interdépendance et une coopération croissante c'est-à-dire une
organisation du travail coopératif pour assurer l'existence
groupale, suivant les schèmes trouvés par la faculté explicatoire.
Autrement dit, l'Homme applique ses connaissances acquises à
l'organisation sociale. Et la voie organisatrice
techno-sociétaire-unitaire se présente dès lors comme
l'aboutissement des connaissances humaines sur la structure
universelle de la réalité, et l'application de cette structure
naturéelle à l'organisme social humain planétaire.
Précisons
ce qui définit la culture. La vie en communauté d'abord;
l'animation sociale fondée sur des idéaux collectifs basés sur la
compréhension du monde, puis sur les règles de l'anticipation
fonctionnelle, déterminant arts et métiers, fonctions
constructionnelles précises, à l'image des cellules dans le corps.
Les relations d'échange et de communication symbolique créent tout
un investissement dans une structure édifiée en vue de conjurer
l'incertitude, l'angoisse, de rechercher la sécurité relative et le
plaisir et d'éviter les souffrances collectives aussi bien
qu'individuelles. Nous avons nommé la civilisation. Passage de la
jungle au jardin.
L'Homme
se caractérise particulièrement par un désir de compréhension qui
oriente son existence. Il possède la faculté de poser des questions
(pourquoi ? comment ?) et de trouver des réponses, de plus en plus
complexes, d'élever sa compréhension et de développer sa maîtrise
technologique. Rien dans les structures physiologiques cervicales
n'explique cette faculté culturelle explicatoire et technicienne.
Lorsqu'il
naît, l'Homme est plus nu que la nudité et sans défense. Il doit
tout apprendre, comprendre et expliquer. Le veau, en 5 minutes, se
lève, marche et se nourrit instinctivement à sa mère. L'enfant de
l'Homme met un an pour apprendre à marcher, à se nourrir, à
communiquer. Passé le cap de trois ans, l'enfant, initialement
démuni de tout, progresse rapidement sur la voie de la verticalité.
Il apprend vite, par paliers d'intégrations culturelles, et se sert
de ce qu'il a appris. Il identifie les relations entre les symboles,
les structures, les technologies mises à sa disposition. Ses
percepts deviennent concepts. Il comprend et communique par
différents processus translationnels (décrit) ses expériences et
sa compréhension. Par l'exercice du langage, instrumentation logique
de compréhension intellectuelle et de communication, il accroît ses
capacités de découverte et d'explication du monde. L'Homme passe de
l'état animal à l'état d'animan.
XIV - 4 - C - De l'animal à
l'animan : L'Homme-poète et l'Homme artiste
L'Homme
est poète et artiste. Son exigence de compréhension par
l'observation critique le pousse à utiliser ses facultés de vision
imaginative prospective, à inventer sans cesse de nouveaux outils.
Son travail est créatif. Et il échange les produits de son travail
contre les produits du travail de ses semblables, outils fonctionnels
ou simplement poétiques, sans d'autre finalité que la poésie, la
beauté des formes, l'art de l'harmonie. Le plaisir esthétique
exprime la plus haute conscience de soi. L'Homme artiste est lucide.
Et parce que lucide, plein d'humour, d'ironie, de cette faculté de
dérision unique qui nous distingue de toutes les autres espèces...
L'Homme-culturel
s'observe debout, se critique avec humour et se réinvente. Il
ressent l'intensité de la finalité universelle par sa propre
finalité. Il s'invente projet et se déploie jet culturel, sa preuve
qui le sublime à ses yeux et aux yeux des autres, et aux yeux
multiples de l'Histoire. L'Homme est qualificateur existentiel. Il
porte témoignage de son intelligence de toute la naturéalité.
L'animal passe. L'Homme imprime la geste de son passage. L'Homme
recrée son environnement, à l'image de sa compréhension du monde.
(Si la société actuelle ruine son environnement, c'est que le sens
- structure et finalité - de la réalité lui échappe et qu'elle se
saborde dans la régression suicidaire nihiliste.)
Le
comportement de l'Homme prouve une exigence éthique découlant de sa
faculté de discernement et de choix. L'Homme s'oriente, s'engage sur
des voies intenses différentielles. Preuve d'une ferme volonté de
présence constructionnelle, il cherche à mieux s'intégrer dans le
dynamisme universel. Et lorsqu'il aime, ce n'est pas seulement pour
se reproduire, mais pour s'augmenter de son complément nécessaire,
s'élever, élever l'autre dans une rencontre existentielle qui
renouvelle l'univers, en expérimentant intégralement son être et
toutes ses possibilités d'être. Car être, pour l'Homme, c'est être
lien. C'est être un. C'est témoigner de sa présence d'architecte
de son destin. C'est parce que s'est relâchée cette exigence
éthique, que la société actuelle risque de se désorganiser, dans
une voie cancérigène entropique, malgré toutes les créations et
prouesses technologiques qui ont démultiplié les possibilités de
connaissance et de maîtrise de chacun.
L'être
humain est un instant de l'univers. Comme tout nœud bioénergétique,
l'Homme culturel est support et relais. Support d'une expression
bioénergétique particulière et relais sur la voie évolutionnaire
des organismes. L'être humain commence toujours. Son âge renouvelé
déroule l'intégrale de ses possibilités.
L'univers
est en l'Homme, par l'Homme, comme en/par tout existant. L'Homme
participe, comme co-ouvrier, à la structure universelle de vie,
comme une cellule constitue et participe à la vie d'un ensemble
organique... Et qui oserait dire qu'une seule cellule est inutile à
son corps ?
POSTFACE
Notre
but est d'ouvrir à toutes les clartés. Et d'élever le sens de la
relation individuelle et collective au monde.
Nous
avons sans cesse précisé notre pensée unitaire et notre modèle
quantique par des thèses solidement étayées, par l'épreuve
concrète rigoureuse impartiale d'un regard de portée
pluridisciplinaire. Et si nous avons conduit le lecteur-chercheur
dans les voies les plus diverses, c'est afin qu'il reconnaisse, mené
par une logique dialectique autant que déductive et inductive, sous
la diversité complexe des apparences, l'unité de structure du
« Tout-Être », la solidarité organismique de tous ses
composants énergétiques, et qu'il découvre dans le particulier,
l'universel, l'équation intégrale, la phrase unique continue...
Dépasser
ainsi les croyances - qui sont souvent l'acceptation de thèses
invérifiables ou simplistes, à la dérive de l'intelligence
relationnelle et explicative du monde. La reconnaissance de la
naturéalité est complexe et exige un investissement logique et
cohérent dans la recherche de réponses de plus en plus précises,
construisant un modèle architectural théorique cohérent. Si nous
avons demandé au lecteur de nous lire avec une attention sans
relâche, c'est que nous estimons son intelligence (en surestimant
parfois sa patience). Nous avons livré à l'usage de nos
contemporains une somme de connaissances, résultat de nos réflexions
et de notre expérience de la réalité, traduit par une modélisation
quantique théorique que nous avons essayé de simplifier malgré sa
complexité. Notre objectif est que les lecteurs chercheurs soient
amenés à utiliser cette base afin d'allumer, à leur tour, la
flamme prométhéenne...
Toute
approche est médiate. La difficulté éprouvée dans le choix des
expressions a été très grande. Nous avons voulu être au plus près
de la réalité de la terminologie usitée. Au lecteur attentif de
dépasser la chosification, pour que l'on puisse ensemble s'accorder,
non plus sur les mots, source invariable de malentendus, mais sur les
faits.
Il
faut reconnaître ici l'apport de tous ceux qui nous ont précédé
ou accompagné dans l'investigation du réel. L'internet, ses moteurs
de recherche, Google, Wikipédia l'encyclopédie libre en ligne, en
général bien documentée, malgré parfois quelques lacunes, les
dictionnaires en ligne, les sites spécialisés, etc. nous ont
constamment aidés à vérifier sans cesse la validité de notre
modèle théorique, de nos sources, de la terminologie usitée, ainsi
qu'à valider les lignes principales de notre recherche.
Quelques LIENS pour aller plus
loin
et
leurs infinies ramifications d'une richesse exceptionnelle.
Je suis maintenant propriétaire d'une entreprise avec l'aide d'Elegantloanfirm avec un prêt de 900 000,00 $ US. au taux de 2%, au début, j'ai enseigné avec était une blague jusqu'à ce que ma demande de prêt soit traitée sous cinq jours ouvrables et que les fonds demandés me soient transférés. suis maintenant un fier propriétaire d'une grande entreprise avec 15 employés travaillant sous mes ordres. Tous grâce à l'agent de crédit Russ Harry, il est un Dieu envoyé, vous pouvez les contacter pour améliorer votre entreprise sur .. email-- Elegantloanfirm@hotmail.com. / Numéro Whatsapp +393511617486
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